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Propreté à Oran

Comment recouvrer 80 milliards de centimes de créances ?

Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme en soulignant le fait que «chaque habitant produit une moyenne de 310,25 kg de déchets par an».

Véritable asphyxie financière. Colossales sont les dettes de huit communes redevables du montant de 80 milliards de centimes représentant les frais des services assumés par l’Entreprise propreté Oran se démenant tant bien que mal en assumant la collecte des ordures desdites localités suite, à des contrats paraphés par les deux parties. Il s’agit entre autres des municipalités d’Oran, Sidi Chahmi, Bir El Djir, Es Senia, Benfréha, Boutlélis, Aïn El Türck qui, depuis deux ans, peinent à honorer leurs engagements vis-à-vis de l’entreprise prestataire des services de ramassage des déchets ménagers, l’Entreprise propreté d’Oran.
À cela s’ajoute le manque criant de civisme constaté dans plusieurs localités dont des résidents ne trouvant rien de mieux à faire que de commettre des larcins inédits en accaparant des bacs à ordures mis en place un peu partout dans les coins et recoins des cités. Un seul vol est estimé à 20000 dinars. Et ce n’est pas tout. Le rejet anarchique revient de plus en plus dans plusieurs cités. Les responsables de l’Entreprise propreté Oran font état de 150 tonnes de détritus jetés anarchiquement créant ainsi des décharges sauvages, ternissant l’image d’une ville se préparant activement à se parer du titre de cité régionale en abritant, dans moins de deux années, les JM 21.
Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme en soulignant le fait que «chaque habitant produit une moyenne de 310,25 kg de déchets par an». Le ton est donc donné au recouvrement de cette faramineuse facture revenant de droit à l’Entreprise propreté d’Oran, otage d’une gestion hasardeuse des municipalités reposant toute leur politique sur le financement centralisé alors que le Code communal revu en 2012 est explicite dans tous ses articles en accordant aux élus locaux le pouvoir d’investir. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, des élus locaux, ne se convertissent pas en investisseurs, se contentant de semer le «doute». Ils se présentent dans leurs bureaux sans juger utile de s’attabler autour des sujets de pointe. à débattre avec pertinence. Pis encore, plus d’un élu verse complètement dans l’obstination et le blocage.
C’est le cas de la mairie d’Oran dont la gestion est tributaire des «humeurs » des représentants du peuple n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de ratifier la motion portant sur le retrait de confiance qu’ils ont opérée récemment contre le maire d’Oran, Noureddine Boukhatem. Or, le Code communal est explicite en stipulant dans l’un de ses articles que le retrait de confiance est banni. En somme, l’environnement est l’affaire de toute la population. Des projets environnementaux sont en cours dans la wilaya d’Oran en vue de contribuer au traitement des déchets domestiques et leur recyclage.
Parmi ces projets, figure celui de la réalisation d’une troisième tranchée au niveau du centre technique d’enfouissement des déchets de Hassi Bounif s’étendant sur une surface de 12 hectares et d’une capacité de traitement de 2 millions de tonnes de déchets. Il est question également de la réalisation d’un parc de tri des déchets au centre d’enfouissement technique d’Arzew qui compte deux chaînes de tri d’une capacité de 60 mètres cubes par jour et d’une station de transfert des déchets à Mers El Hadjadj pour une capacité de 100 m3/j. Dans ce contexte, l’on fait état d’études en cours pour la réalisation et l’équipement de la station de transfert des déchets domestiques d’une capacité de 80 m3/j. Ces projets permettront, une fois entrés en service, une gestion intégrée et un traitement des ordures et leur recyclage avant leur transfert au centre d’enfouissement technique.
«Plus de 530000 tonnes/an de déchets domestiques sont enregistrées dans la wilaya d’Oran avec une prévision de 930000 t/an à l’horizon 2035 », indique-t-on.
La wilaya d’Oran dispose de trois centres d’enfouissement technique de déchets à Hassi Bounif qui traitent 1200 t par an d’ordures, à El Ançor (100 t) et à Arzew (150 t/an).

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