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Direction du commerce de l'Est du pays

Contrôles tous azimuts

La tutelle n'aurait manifesté aucune volonté quant à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles.

Hier, des dizaines d'agents de la direction du contrôle et des prix (DCP), relevant de plusieurs directions du commerce des régions Est du pays, ont renoué avec une contestation de quatre jours. L'action a paralysé les différents services et les organismes relevant des DCP d'Annaba, El Tarf, Guelma entre autres wilayas, au motif de cette seconde contestation, selon certains grévistes, le défaut d'une quelconque réaction de la tutelle.
Selon les propos de nos interlocuteurs, la tutelle n'aurait manifesté aucune volonté relativement à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. Ce débrayage fait suite, rappelons-le, à l'appel national à la grève des fonctionnaires du ministère du Commerce, lancé par le Syndicat national, affilié à l'Union nationale des travailleurs algériens (Ugta).
La poursuite du débrayage intervient, selon une source syndicale, suite aux assurances du Syndicat national concernant la légalité de l'action. Situation, notons-le, en rapport avec le jugement rendu par le tribunal administratif de Bir Mourad Rais, décidant la suspension temporaire du débrayage, nous dit-on. Par ailleurs, le même syndicat a introduit un appel devant le Conseil d'Etat, qui, jusqu'à la mise sous presse ne s'est pas prononcé sur l'appel, nous précise t-on.
S'agissant de l'adhésion à l'action à Annaba, elle est, selon la même source syndicale, estimée à plus de 80%. Quant à l'inspection portuaire d'Annaba, les échos de la grève font état de 100% d'adhésion. De même pour les au-tres wilayas, dont le taux de participation s'est situé entre 70 et 85%. Selon nos sources, le ratissage a été large au niveau national, notamment après que l'Union nationale des fonctionnaires du ministère du commerce, a décidé, de son côté, de renouer avec la contestation. À en croire les propos de nos interlocuteurs, la grève des agents de contrôles de la DCP risque de s'étendre dans le temps et dans l'espace, en cas de non-prise en charge de leurs doléances.
Ces derniers déplorent la position négative de la tutelle et l'absence totale de dialogue. Un dialogue devant s'articuler autour d'une plate-forme de revendications, qualifiées de légitimes, selon les mêmes interlocuteurs. Par ailleurs, la reprise du travail est conditionnée par, nous dit-on, une prise en charge, non conditionnelle, des doléances socioprofessionnelles. Celles-ci s'articulent notamment, autour de, rappelons-le, la révision du décret exécutif 205-11 portant régime indemnitaire des corps spécifiques du secteur du commerce.
Autres points de revendications soulevés par les contestataires, la révision du statut particulier à l'effet d'une revalorisation salariale cohérente avec les corps similaires. L'ouverture des postes budgétaires pour les employés ayant des diplômes, durant leur exercice, la demande de leur part des revenus du Centre national du registre du commerce et le rééchelonnement des fonctionnaires ayant plus de 10 ans d'expérience.

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