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Procès de mahieddine Tahkout

Coup de théâtre de la défense

La défense a axé sa demande sur le fait que la procédure judiciaire a été entachée de plusieurs irrégularités.

C'est un véritable coup de poker de la dernière chance que le collectif de défense de l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout a tenté, hier, à la cour d'Alger.
La défense du patron de TMC et de Cima Motors et nombre d'anciens ministres et responsables, poursuivis pour des chefs d'inculpation de corruption et d'abus de fonction, a réclamé, hier, l'abandon pur et simple des charges retenues contre leurs clients pour vice de forme de la part de l'accusation. Toujours très offensifs, les avocats de la défense ont, dans la foulée, exigé la relaxe de leurs clients. Selon la défense, l'accusation a présenté des documents «sans fondement».
En effet, dans sa requête, la défense a axé sa demande sur le fait que la procédure judiciaire a été entachée de plusieurs irrégularités.
«L'accusation s'est basée sur le rapport des Inspecteurs de l'inspection générale des finances qui ne figurent même pas sur la liste des experts assermentés. Quel crédit peut-on leur accorder?», s'est interrogé l'avocat de la défense qui a tenté, auparavant, de jouer sur la différence entre entité physique et morale. Dans sa préplaidoirie, l'avocat de la défense a remis en cause les procès-verbaux de l'enquête préliminaire, soulignant que plusieurs charges ont été rajoutées aux dossiers, après audition de son mandant. Dans la foulée, l'avocat a rappelé que son mandant est cité dans cette affaire en tant qu'accusé et en tant que... mis en cause. «Mon client est poursuivi par la cour d'Alger pour plusieurs délits et il est appelé par la Cour suprême à témoigner dans la même affaire. C'est contraire aux lois de la République», a-t-il soutenu.
Pour rappel, le tribunal de première instance de Sidi M'hamed avait condamné le principal accusé à une peine de 16 ans de prison ferme et une amende de 8 000 000 DA.
Rachid, Hamid et Billal Tahkout ont été, eux, condamnés à une peine de 7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 000 000 DA, tandis que Nacer Tahkout a écopé de 3 ans de prison et 8 000 000 DA d'amende.
Le tribunal a également ordonné le gel de tous les comptes bancaires des sociétés de Tahkout, la confiscation des matériels et l'exclusion des marchés publics, pendant 5 ans.
Dans la même affaire, le tribunal avait condamné les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine de 10 ans de prison ferme et 500 000 DA d'amende chacun, alors que l'ancien ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en état de fuite, écope d'une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende de 2 000 000 DA.
L'ancien ministre de l'Industrie, Youcef Yousfi et l'ancien wali de Skikda, Faouzi Belhocine, ont été condamnés à 2 ans d'emprisonnement ferme.
L'ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, écope, lui, de 3 ans de prison ferme, tandis que l'ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zalène a été acquitté des accusations retenues contre lui.
Dans la même affaire, le tribunal de Sidi M'hamed avait également ordonné le versement d'un montant de 309 milliards de DA à titre de dommages et intérêts.

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