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Reprise, aujourd’hui, du procès Tahkout

De lourdes peines attendues

L’homme d’affaires est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation en lien avec la corruption, dont l’obtention de privilèges, d’avantages et de marchés publics en violation de la législation.

Le procès en appel de l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout reprendra, aujourd'hui au tribunal de Sidi M'hamed suite à son report le 21 octobre dernier. L'homme d'affaires, Mahieddine Tahkout, patron de l'usine de montage automobile Cima motors est poursuivi pour plusieurs chefs d'accusation en lien avec la corruption, dont l'obtention de privilèges, d'avantages et de marchés publics en violation de la législation. Pour rappel, le dernier report a été décidé par la cour d'Alger suite à une demande du collectif de défense de l'accusé et cela afin de permettre aux nouveaux avocats d'obtenir l'accès au dossier et recueillir plus d'informations et de détails. Dans cette affaire, sont poursuivis Mahieddine Tahkout, son fils, ses trois frères, les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'anciens ministres, notamment, des Transports, Amar Ghoul et Abdelghani Zalène, et de l'Industrie, Youcef Yousfi et Abdessalem Bouchouareb (en fuite à l'étranger), les ex-directeurs généraux de l'Etusa (Entreprise nationale de transport urbain et suburbain), de l'Onou (Office national des oeuvres universitaires), de nombreux directeurs de résidences universitaires, de directeurs des Domaines, des cadres de l'industrie et de l'opérateur de téléphonie mobile, Mobilis. De plus et en première instance, le juge avait condamné Mahieddine Tahkout à une peine de 16 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA, reconnu coupable de tous les chefs d'inculpation dont la corruption, le blanchiment, transfert de biens obtenus par des faits de corruption ou encore incitation d'agents publics à exploiter leur influence dans le but de bénéficier d'indus privilèges, alors que Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été disculpés de deux charges, à savoir le blanchiment et la corruption, du fait qu'ils ne pouvaient être jugés deux fois pour les mêmes délits. Néanmoins, ils ont été condamnés pour les autres chefs d'accusation, à une peine de 10 ans ferme assortie de 500 000 DA d'amende.
S'agissant de Abdessalem Bouchouareb, l'ex-ministre de l'Industrie en fuite est reconnu coupable de l'ensemble des accusations et a été condamné par contumace à une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA et le maintien du mandat d'arrêt international à son encontre. Par ailleurs, Amar Ghoul a écopé d'une peine de 3 an de prison ferme et une amende de 500 000 DA. En outre, le juge a prononcé la relaxe pour au moins 35 prévenus dans cette affaire dont les fonctionnaires de Mobilis. Dans le volet civil, le tribunal s'est prononcé pour une indemnisation du Trésor public à hauteur du préjudice évalué, qui est de 30 900 milliards cts. Une somme qui doit être payée solidairement entre les prévenus condamnés.

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