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L’Université de Bouira innove

Des bavettes autodésinfectantes

L’université Akli-Mohand Oulhadj de Bouira s’investit dans la lutte contre le Covid-19. Selon le communiqué de ladite université, sept projets présentés par des universités algériennes, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, ont été retenus par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). « Lancé du 10 avril au 5 mai 2020, l’appel à projets international avait pour but de soutenir, au sein de ses établissements membres, des initiatives d’étudiants, d’élèves-ingénieurs et de jeunes chercheurs, liées à la pandémie », précise l’AUF. Près de 2 000 projets de 79 pays ont été présentés. Les fonds débloqués vont permettre de financer 92 projets issus de 87 établissements membres dans 44 pays, selon la même source. L’Algérie arrive 1ère au Maghreb, avec sept projets retenus le Maroc et la Tunisie ont obtenu quatre financements chacun. Concernant Bouira, le projet consiste en l’élaboration d’un tissu textile à propriété antivirale imprégné de nanoparticules de TiO2-M. Le projet, selon ses concepteurs, une première en Algérie, vise à coudre des bavettes protectrices contre les virus grâce à des particules microscopiques nanoparticules et leur intégration dans des tissus Mesoporous Titanium Dioxide. L’étude a été avalisée par la Dgrsdt, Atrass et financée par l’Agence universitaire de la francophonie. Ce projet vient en complément de plusieurs autres actions visant à barrer la route à la propagation du Covid-19. Après la réalisation des lotions hydro-alcooliques au profit des structures hospitalières de Bouira, et d’une équipe de l’Institut des sciences de la nature et de la vie, cette lotion est venue combler le grave déficit en produits désinfectants, connu au début de la pandémie. Dans leurs actions et participation effective à barrer la route au virus, l’université et son staff directeur ont engagé une étude pour la réalisation d’un tissu autodésinfectant, en étroite collaboration avec une université française. La même direction vient de mettre en place une cellule d’écoute composée de cinq docteurs en psychologie. Cette structure reste à la disposition des citoyens pour des conseils, des diagnostics en cette période difficile de confinement obligatoire qui, de l’avis des spécialistes, peut influer sur le comportement des personnes.

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