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Filière pomme de terre

Des mesures pour absorber

la surproductionStockage, transformation, ainsi que régulation sont parmi les mesures de la tutelle, pour absorber la surproduction.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari, a fait état de mesures pour absorber la surproduction enregistrée dans la filière pomme de terre sur la base des propositions formulées par les professionnels, en coordination avec les secteurs concernés. Il a donné, ainsi, des instructions pour mettre à la disposition des agriculteurs les chambres froides de l`entreprise publique, Entrepôts frigorifiques de la Méditerranée (Frigomédit), et ce, afin de stocker leur surproduction.
A ce titre, les entrepôts «Mag Sahel» et «Mag de Skikda», ainsi que 33 opérateurs relevant du groupe industriel agro-logistique, Agrolog, sont désormais mobilisés pour recevoir et stocker les quantités de la pomme de terre provenant en surabondance des wilayas de Aïn Defla, Oued Souf et Bouira les plus concernées. Au total, pas moins de 20 000 quintaux de ce produit seront acheminés vers ces établissements.
En marge du stockage, il s’agira de l’achat d’une partie de l’excédent de production, afin de préserver les équilibres des prix des marchés et assurer, à la fois, la protection du commerçant et du consommateur. Une mesure en vigueur, jusqu’à la mise en place de la feuille de route qui sera adoptée par les professionnels de cette filière pour la valorisation de leur production.
Parmi les autres mesures, le ministre a examiné avec les représentants des chambres d’agriculture des différentes régions du pays la question de la création de coopératives agricoles chargées de la collecte de la production agricole en vue de couvrir la demande des opérateurs locaux et étrangers. Dans ce cadre, il a appelé au lancement de concertations autour de ces coopératives en mettant à contribution l’expérience des experts en la matière et l’expérimentation antérieure. Il a souligné l’importance de tenir des rencontres périodiques entre les différents acteurs du secteur en vue de procéder à une évaluation de l’état de cette activité sur le terrain, en incitant les responsables locaux à communiquer, à temps, au ministère les préoccupations des agriculteurs et des opérateurs, en vue de les examiner pour trouver des solutions palpables. En outre, une coordination est prévue avec les responsables du secteur du commerce pour trouver des solutions durables à la commercialisation avant même la culture. Il sera également question d’étudier les facilitations pour l’industrie de transformation et de promouvoir l’exportations du produit. « Des ateliers se penchent sur l’étude de programmes d’exportation et la recherche de solutions aux problèmes de l’accompagnement financier », a-t-il fait savoir.
Dans le même registre, le directeur général de la régulation et du développement des productions agricoles au Madr, Mohamed Kherroubi, a fait part de la prise en charge par le ministère des frais de transport, outre l’octroi de facilitations au profit des opérateurs économiques pour l’activation de l’exportation, à travers l’ouverture des postes frontaliers.

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