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Les islamistes rejettent la décision de la fermeture des mosquées et la suspension de la prière du vendredi

Djaballah exige le maintien des mosquées ouvertes

Ils investissent dans les larmes et dans les drames des autres, c’est dire que l’islamisme est une idéologie mortifère.

La mouvance islamiste ne cesse d'agir d'une manière infantile et insidieuse quand il s'agit d'une catastrophe nationale ou d'une crise majeure qui guette le pays en général.
La dernière des sorties fracassantes des tenants de l'obscurantisme islamiste algérien, c'est celle qui a trait au coronavirus et ses conséquences néfastes et ravageuses sur la santé publique de la majorité des Algériens.
La dernière des sorties émane du président de Front de la justice et de développement (FJD), Abdallah Djaballah en l'occurrence, qui a commenté la décision du gouvernement consistant à fermer les mosquées et la suspension de la prière collective et celle de vendredi. Ce dernier qui est censé avoir une démarche politique en sa qualité de chef d'un parti agréé pour la circonstance, mais islamiste qu'il est, Djaballah n'a pas omis de dire qu'il est contre la mesure gouvernementale consistant la fermeture des mosquées et la suspension de la prière collective et du vendredi.
A ce propos, l'islamiste Djaballah vient de donner la preuve que l'islamisme n'est pas soluble dans la démocratie. Pour lui, il faut « prendre des mesures par rapport à la fermeture des aéroports et des ports et limiter les déplacements et les voyages, mais la fermeture des mosquées et la suspension de la prière collective ne devrait pas être appliquée, cela exige la retenue et ne pas adopter une décision intempestive par rapport à la question des mosquées». Pour Djaballah, le cas de l'isolement doit être appliqué au niveau des écoles, universités, espaces publics et autres endroits connus pour leur caractère de regroupement de masse.
Ce n'est plus un représentant d'un parti politique qui parle, mais bel et bien un mufti sans avoir ce rôle ni les prérogatives. C'est un religieux se cachant derrière l'énoncé politique au nom des libertés démocratiques et du pluralisme politique pour faire passer ses élucubrations et ses idées morbides et surannées.
Djaballah ne voit pas dans les mosquées des lieux de rassemblement en masse, même si cela est réservé au culte, et que ces lieux de culte peuvent provoquer la contagion aussi rapide que dévastatrice de coronavirus. Cette approche sélective et dangereuse renseigne sur l'attitude suicidaire des islamistes qui font du «sacré» un élément biscornu, le détournant de sa vocation humaine quitte à sacrifier des millions de personnes, cela importe peu pour des fanatiques qui font de la religion un instrument d'inculture par excellence. Cet intrus de la politique a déclaré à propos du coronavirus que «si le coronavirus est en train de ravager le monde c'est parce qu'on n'a pas suivi le droit chemin, on a délaissé la parole de Dieu et sa chari'a». Voilà, tout est dit, on est vraiment dans l'approche obscurantiste moyenâgeuse qui réduit un phénomène naturel en une espèce d'interprétation vaudevillesque dépourvue de la raison et du sens de la logique humaine qui est devenue l'outil universel de l'humanité.
On est vraiment plongé dans la pensée ténébreuse qui veut rattacher toute la société à une ère anachronique en totale coupure avec la vie réelle des Algériens et leurs préoccupations majeures. Cette sortie fracassante renseigne sur les limites des pouvoirs publics qui laissent n'importe qui s'ingérer dans les affaires sensibles du pays et de la société sans mettre des artifices de lois pour parer à toutes les attitudes de ce genre qui participent dans le brouillamini actuel avec plus de drames et de panique.
Les islamistes investissent dans les larmes, et dans les drames des autres, c'est dire que l'islamisme est une idéologie mortifère qui ne prolifère que dans des situations de crises et des catastrophes naturelles et les crises politiques. C'est une sorte d'investissement politique dans la perspective d'influer sur les esprits et orienter l'opinion.

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