{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le professeur Benkhelfa s’exprime sur la loi de finances 2020

«Du budget au marché»

Le premier semestre de 2020 sera pour les investisseurs, une période à risques, puisqu’ il s’agit d’inclusion fiscale, qui précède celle de la lutte conte les évasions et les phénomènes toxiques.

«La loi de finances 2020 se trouve au cœur des politiques publiques, et se présente cette année sous un aspect particulier, tenant compte de la conjoncture actuelle du pays, qui se trouve dans une période de transition vers des institutions d’Etat, ce qui implique une loi de finances axée sur l’importance des procédures», à déclaré, l’ex-ministre des finances Abderrahamane Benkhelfa, lors de la journée d’étude sur les impacts de la loi de finances sur les entreprises, organisée hier conjointement par l’université de Tipasa, et le bureau du FCE de la wilaya.
D’emblée, Benlkalfa estime qu’«il est temps de passer d’un régime budgétaire, qui puise ses sources de financement, essentiellement dans les subventions de l’Etat, à un régime de marché où les financements de l’économie se basent en grande partie sur la diversification des niches de financement et l’activation de relais économiques aptes à prendre en charge les dépenses de fonctionnement, et rétablir l’équilibre budgétaire». Dans ce sens, l’expert explique que «devant les défis économiques à relever, il est important d’opérer un changement de régime fiscal, qui doit passer par l’entreprise.
En dehors des dispositions existantes, il faut dire, que le premier semestre de 2020, sera pour les investisseurs, une période à risques, puisqu’ il s’agit d’inclusion fiscale, qui précède celle de la lutte conte les évasions et les phénomènes toxiques de la fiscalité dans notre pays, il s’agit de se préparer à acter la migration fiscale, de se doter de tous les moyens pour être à jour avec l’administration fiscale. Forcément, cela devra passer par la recherche des solutions idoines pour canaliser les disponibilités financières non bancarisées». Et d’ajouter : «Cela impliquera une intensification dû contrôle, la maîtrise du solde du Trésor avec une meilleure approche de la télécompensation centrale, mais surtout le renforcement du rôle jurisprudentiel de la Cour des comptes». Pour sa part, le professeur Ahmed Zeghdar, membre de la Commission des finances au Parlement, tire la sonnette d’alarme et prévoit une période difficile à venir «nous sommes dans une période où le défi majeur est de pouvoir se libérer de la dépendance aux hydrocarbures, et ce par une diversification de l’économie, qui vise la promotion de l’aspect innovateur et scientifique des entreprises, tel que le secteur des start-up. A cet effet, il est nécessaire de relever les défis énergétiques, et se diriger vers les voies de le maîtrise de la consommation grandissante, ce qui présage une crise plus aiguë pour 2021, du fait que la situation actuelle de l’économie nationale croule sous les déséquilibres qui peinent à être résorbés et qui prennent leurs origines dans les déficits, entre les importations et les exportations, et une faiblesse dans le système fiscal». Pour conclure, Benkhalfa a tenu à expliquer qu’«il s’agit d’un changement de rythme économique qui, désormais, avec la nouvelle configuration politique, devra passer par un nouveau modèle économique, qui se dirigera vers plus d’alternatives de financement, car les sources de financement de l’Etat ont montré leurs limites.
Nous ne pouvons pas dire qu’il est forcément nécessaire de se diriger vers une loi de finances complémentaire, sauf dans le cas où celle-ci, apporte plus de solutions et de dispositions, qui permettront d’éviter l’érosion de nos ressources, notamment les réserves de changes, en attendant les fruits de la diversification des sources de financement». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours