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65 Anniversaire du déclenchement de la guerre de libération

Ecriture de l’Histoire, le chaînon manquant

Il faut dire que l’histoire de l’humanité est un prolongement des rapports de force qui imposent une lecture qui reflète les enjeux et la force de ceux qui la déterminent via l’omniprésence d’un prisme.

L’écriture de l’histoire du Mouvement de libération nationale, inhérente au déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, requiert une importance capitale, au vu de la parcimonie qui caractérise les témoignages des acteurs de cet élan révolutionnaire historique.La dialectique de l’histoire fait que même l’écriture, qui a, été estampillée du sceau de l’histoire officielle, doit être revue et revisitée sous un autre regard, c’est-à-dire un regard objectif et réaliste loin de la glorification, même si cette révolution est marquée par cette gloire irréprochable de par le sens du sacrifice suprême dont elle est remplie.L’Algérie fête son 65ème anniversaire du déclenchement de la révolution, cette date fondatrice de la rupture avec le cordon colonial et ses succédanés doit être revalorisée et élevée au rang d’une halte d’histoire universelle digne des révolutions qui ont changé le cours de l’histoire de l’humanité.
La glorieuse révolution du Novembre 1954 doit bénéficier d’une écriture qui la fait sortir des sentiers battus et de la linéarité qui lui fait perdre sa brillance qui ne souffre pas de mérite et de stoïcisme avérés de par le monde et les générations. Il faut dire que l’histoire de l’humanité est un prolongement des rapports de force qui imposent une lecture qui reflète les enjeux et la force de ceux qui la déterminent, via l’omniprésence d’un prisme et un schème correspondant à la démarche adoptée par les éléments dont le renversement du statu quo leur est favorable.Idem pour notre glorieuse révolution qui a libéré l’être et la terre , mais aussi l’histoire en l’affranchissant du poids du colonialisme et ses stigmates, y compris sur le plan du récit et de la narration des faits et des effets de cette nuit coloniale des plus macabres et ignominieuses.De la genèse de cette flamme révolutionnaire qui a ébranlé l’empire colonial et sa cristallisation en tant que fait irréversible dans le sens de la consécration de l’indépendance et un état souverain, l’histoire doit réécrire cet intermède ou interlude sans tomber dans l’excès de zèle qui sabordera les vertus et les valeurs symboliques d’une révolution qui a enrôlé dans son sillage les patriotes du monde et les partisans de la liberté et de l’autodétermination dans tous les recoins de la planète.Les témoignages des acteurs sont plus que demandés, il est urgent même, étant donné que les témoins de cette période disparaissent peu à peu, elle a pu inaugurer un chapitre méritoire de la nation algérienne et les balbutiements d’un état qui commençait à s’esquisser avec force et abnégation.Les historiens avaient essayé tant bien que mal de façonner des pages de cette glorieuse révolution, même si la loi de l’omerta a essayé de faire son œuvre de censure et de « brimade » et de violence contre toute approche et lecture objective et historique sans glisser dans la dithyrambe et le psittacisme mortifère quant à une histoire fantaisiste obéissant plus à une vision étriquée d’un pouvoir politique visant à asseoir sa légitimité par le recours à une histoire colportée à l’emporte-pièce écornant ainsi la vraie histoire de la révolution avec tout ce qu’elle véhicule comme contradictions relevant du processus de la réalité historique en mouvement.Le mouvement de la décolonisation est un tout, c’est un processus global qui affecte les vieux réflexes et anciens clichés de civilisations qui ont produit des archétypes qui sont en rapport antagonique avec l’évolution de l’histoire humaine et universelle. L’Algérie est dans une posture dont le besoin de revoir quelques aspects de son histoire moderne pour restituer le bon de l’ivraie de toute cette période charnière et libératrice des énergies.La décolonisation de l’histoire ne signifie pas tomber dans le déni de l’histoire, loin s’en faut. Mais la restitution de l’histoire est une œuvre salvatrice et libératrice de la créativité en même temps qu’une manière de redorer le blason de cette histoire qui a émerveillé le monde entier par sa singularité, sa bravoure et sa témérité indescriptible. L’heure de la réécriture de l’histoire de la révolution s’impose comme une urgence historique, dans la perspective de réhabiliter des faits qui ont été estompés pour des raisons relevant des luttes intestines pour le pouvoir et sa reconquête pour se maintenir et se légitimer à la fois.La révolution de Novembre reste un repère, voire un référentiel de choix pour recentrer les forces et les énergies patriotiques, c’est un viatique et même un nectar estampillé , mais ce potentiel historique il faut le repositionner dans son sillage propre pour qu’il puisse laisser jaillir sa lumière.

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