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A quelques jours du lancement de la campagne électorale

Effervescence chez les candidats

Pour Ali Benflis, la course au pouvoir se fait par la promesse d’un avenir avec plus de liberté.

La confirmation de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel, est attendu dans les heures qui viennent, bien que les candidats dont la candidature a déjà été validée donnent l’impression d’être déjà en campagne, depuis le 26 mars 2019, c’est-à-dire, depuis la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah.
Bien que le parcours politique de deux candidats à la présidence que sont Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, soit différent, ils apparaissent pourtant aujourd’hui comme les deux favoris de l’élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. En effet, ils ont réussi à collecter respectivement 81.000 et 104.000 parrainages validés, mais ils sont surtout connu pour les différents portefeuilles ministériels dont ils avaient la charge, ils sont donnés par l’opinion publique comme étant les grands favoris, puisque les deux hommes connaissent l’engrenage de la politique nationale dont ils sont aussi acteurs, qualifiés même, par certains d’hommes d’Etats talentueux .
Pour Ali Benflis, la course au pouvoir se fait par la promesse d’un avenir avec plus de liberté ; depuis plusieurs années déjà Ali Benflis est passé du côté de l’opposition, où il offre l’image d’un constitutionnaliste et d’un homme de loi qui comprend le désir des millions d’Algériens, dont beaucoup continuent à investir la rue.
De son côté Abdelmajid Tebboune, reste fidèle aux principes qui ont conduit à son limogeage du poste de Premier ministre en 2017, à savoir une politique économique avec comme moteur la lutte contre la corruption dans les marchés publics, et d’aller vers la politique de mise en avant de la production nationale déjà existante.
Ce qui semble sûr, c’est que les cinq candidats déjà validés pour la candidature à l’élection présidentielle n’aiment pas beaucoup le changement et donnent l’impression de vouloir compter sur un électorat déjà acquis au fil des années durant leurs carrières politiques qui, pour la plupart a commencé durant les années soixante-dix.
En effet, pendant que Abdelaziz Belaïd, Abdelkader Bengrina, qui ont récolté
85 000 et 65000 parrainages chacun, ces derniers, donnent l’impression d’être sur des positions beaucoup plus conservatrices que leurs deux adversaires. Cette stratégie pourrait en effet sembler payante, au vu des dispositions déjà présentes dans la société algérienne quant à être particulièrement réceptive aux promesses d’aides sociales, unique solution aux attentes de la nation algérienne.
De son côté, l’outsider du groupe, Azzeddine Mihoubi, candidat RND qui a créé la surprise de par cette candidature à la magistrature suprême du pays, avance prudemment, contrairement à ses quatre rivaux, un programme politique qui ne déroge en rien à la ligne de conduite du parti dont il porte les couleurs.
Tous les responsables au niveau de l’Etat et même l’institution militaire l’affirment : toutes les dispositions vont être mises en place pour que ces élections se déroulent dans un climat démocratique et sans fraude.
Cela dit, ces deux questions sur lesquelles reposent tous les débats publics et la crainte principale de l’opposition qui ne se voit pas accorder assez de garantie pour le déroulement d’une élection sans embûches ne sont pas les seules questions qui devraient être posées.
Et pour cause, les cinq candidats paraissent ne pas vouloir changer les règles en termes d’image; la jeunesse algérienne qui, pourtant, a montré son génie créatif, en particulier depuis le 22 février, aura encore du mal à suivre des débats qui ne lui sont pas destinés dans la forme et dans le fond.
En effet, depuis l’annonce des candidatures les réseaux sociaux ont été envahis par des commentaires où l’âge et les photos choisies par les candidats pour leurs campagnes rappellent le conflit des générations qui opposent deux fragments de la société algérienne. A noter que la campagne électorale se déroulera du 17 novembre au 9 décembre 2019. 

Thinhinane Makaci

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