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Affaire saipem, eni et Sonatrach

Farid Bedjaoui relaxé

Les prévenus algériens, dont Farid Bedjaoui, Samyr Ouraïed et Omar Habour, ont été acquittés.

Moins de deux ans après leur condamnation par le tribunal de première instance, les «intermédiaires» algériens dans l’affaire du groupe Saipem viennent d’être acquittés, au terme d’un procès qui a duré plus de sept ans. Le verdict de la justice italienne met ainsi la justice algérienne devant un imbroglio, notamment sur le cas Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Energie qui est impliqué indirectement dans ce dossier. La Cour suprême a émis un mandat d’arrêt international contre Khelil dans le cadre du réexamen de ces deux affaires dites Sonatrach 1 et2. Deux dossiers de poursuites contre Khelil et ses complices ont été transmis récemment à la Cour suprême pour «infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger», a indiqué la Cour suprême, dans un communiqué, fin avril dernier. D’après certaines sources, Khelil, qui a fui l’Algérie pour les États-Unis vers le 15 février dernier, aurait ensuite quitté ce pays pour se réfugier dans un pays arabe pour échapper à la demande d’extradition de la justice algérienne. à titre de rappel, les prévenus algériens, particulièrement Farid Nourredine Bedjaoui, principal intermédiaire et bras droit de l’ancien ministre de l’ Energie et des Mines, Chakib Khelil, soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire, a été condamné à cinq ans et cinq mois de prison, initialement. Quant à Samyr Ouraïed, un proche de Mohamed Bedjaoui et Omar Habour, soupçonné d’avoir participé au blanchiment de l’argent ont écopé de quatre ans et un mois de prison ferme chacun. L’ex-ministre Khelil n’était pas un prévenu dans ce dossier, mercredi dernier «la cour d’appel de Milan a relaxé le groupe italien Saipem et son ex-président, condamnés en première instance pour des soupçons de corruption internationale en Algérie, et a confirmé la relaxe de sa maison mère, Eni, et de son ex-patron, Paolo Scaroni», a rapporté l’AFP. Selon l’accusation, les charges retenues concernaient le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables algériens entre 2007 et 2010, d’après la même source. Ce versement avait permis à Saipem d’obtenir des contrats de 8 milliards d’euros et à Eni avec l’autorisation de l’ancien ministre algérien de l’Energie, Chakib Khelil, d’acquérir les droits d’exploitation du gisement de gaz de Menzel, via l’achat de la société First Calgary Petroleum. En première instance, en septembre 2018, le tribunal avait estimé que le second fait n’était pas avéré et que l’ex-patron de l’Eni, Paolo Scaroni, n’était pas responsable pour les contrats de Saipem. Saipem avait, quant à elle, été condamnée en première instance à une amende de 400 000 euros et à la confiscation - en lien avec les autres condamnés - de 197 millions d’euros, considérés comme des pots-de-vin versés. Cette confiscation, tout comme l’amende, ont été annulées par la cour d’appel, qui a jugé que le fait de corruption n’existait pas. Sont relaxés le président de Saipem à l’époque des faits, Pietro Tali, et son ex-directeur en Algérie, Pietro Varone, qui s’étaient vu infliger quatre ans et neuf mois de prison. Relaxés également, l’ex-directeur financier de Saipem puis d’Eni, Alessandro Bernini (quatre ans et un mois en première instance). 

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