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Le ministre des Affaires religieuses a tranché

Fin de la polémique autour du jeûne

Le ministre des Affaires religieuses et Wakfs, met fin à la polémique autour du jeûne, à la veille du mois sacré de Ramadhan.

«Il n'y a rien qui interdit le jeûne du mois de Ramadhan cette année», c'est ce qu'a affirmé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi «il n'y a rien qui interdit le jeûne du mois de Ramadhan cette année». En effet, c'est suite à une réunion de la commission de la fatwa qu'il a présidée, au siège même dudit ministère, et ce, en la présence exceptionnelle du porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19, le docteur Djamel Fourar, que le ministre a déclaré: «Il n'existe aucun lien entre le jeûne et la propagation de cette pandémie». Ajoutant que «les personnes ordinaires peuvent observer le jeûne pendant le mois sacré». Se référant à l'avis du docteur Fourar, le ministre explique «le jeûne ne provoque pas de sécheresse au niveau de la gorge ou de la bouche, et ne favorise pas la propagation de la pandémie». Assurant en outre que, «la personne peut observer le jeûne et la maladie ne constitue aucunement une entrave, bien au contraire», signalant par ailleurs que «le jeûne permet de renforcer le système immunitaire». Cela dit, Youcef Belmehdi, relève que «les personnes âgées, les malades chroniques et les cas déjà autorisés à ne pas l'observer, sont des catégories les plus exposées au risque de contamination». Dans le même sillage, l'Organisation mondiale de la santé, a affirmé hier dans un communiqué rendu public, que «les personnes en bonne santé devraient pouvoir jeûner pendant ce Ramadhan, comme les années précédentes», cependant, elle pose une condition, «les personnes infectées par le Covid-19 devraient envisager de ne pas le faire, suivant les dérogations prévues par la religion, en concertation avec leur médecin, comme pour toute autre maladie», estime l'OMS. Celle-ci se veut rassurante et en ce qui concerne la question du jeûne et affirme «aucune étude n'a été réalisée sur le jeûne et le risque d'infection par le virus du Covid-19». Par ailleurs, l'organisation, insiste, que « les mesures de lutte contre la propagation devront être respectées, tout au long de ce mois sacré». Recommandant en outre «de boire beaucoup d'eau entre l'iftar et le s'hor» ou de «manger trois dattes lors de la rupture» du jeûne. Pour rappel, depuis déjà plusieurs semaines, l'annulation du Ramadhan 2020, en raison de la propagation du nouveau coronavirus, avait fait polémique sur l'ensemble du territoire national, d'ailleurs les responsables religieux avaient indiqué que seul l'évolution de la maladie sera déterminante pour une prise de décision.

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