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Election du nouveau président de l’APN

FLN : la course au perchoir

Le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, serait apparemment favori pour occuper ce poste.

Les choses sont presque ficelées. Le nouveau président de l’APN sera connu d’ici la fin de la semaine en cours. Une séance plénière sera tenue jeudi pour voter le rapport de la commission juridique portant sur la vacance du poste de président de l’Assemblée avant de procéder à l’élection du successeur de Mouad Bouchareb. La commission des affaires juridique s’est réunie, hier, pour élaborer le rapport portant sur la vacance du poste. «Nous avons élaboré le rapport confirmant le cas de vacance du pouvoir du poste de président de l’APN et nous l’ avons transmis au bureau de l’Assemblée», a affirmé Amar Djilali président de ladite commission. Le bureau a convoqué une réunion dans l’après-midi d’hier pour arrêter son agenda. Le secrétaire général du FLN va réunir ses élus aujourd’hui à l’APN pour dégager un consensus autour du prochain propriétaire du poste de président de l’APN. Qui sera le successeur de Bouchareb? Le poste de troisième homme politique de l’Etat fait courir tout le monde. La liste des candidats risque d’être longue. «Tous les députés ambitionnent d’être président de l’APN», a soutenu le chef du groupe parlementaire du FLN Khaled Bourriah. Selon lui, le parti n’a pas encore tranché le nom du futur président de l’APN. Plusieurs noms circulent dans les coulisses à l’image du président de la commission des finances, Toufik Torche, du vice- président de l’APN, Abderrezak Terbeche, de celui des affaires étrangères Abdelmadjid Si Affif. Le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, est également intéressé par ce poste. «Il n’a pas mené toute une bataille contre le président de l’APN Mouad Bouchareb pour rien, le secrétaire général est probablement le favori pour prendre les commandes de l’Assemblée», affirme un député bien introduit dans les rouages du parti. Selon notre source, le patron du FLN attend juste qu’il soit appuyé par le pouvoir pour s’installer. Effectivement, le parti majoritaire a monté tout un scénario avant d’opérer ce coup d’Etat contre le président Mouad Bouchareb. La preuve est que six jours après la démission de Bouchareb, le FLN n’a pas traîné le pas pour accélérer la mise en place du nouveau président. Alors que le règlement intérieur accorde aux députés un délai de 15 jours pour élire le nouveau président, ces derniers vont conclure la mission en un temps record. Des tractations sont en cours au niveau de l’APN pour sortir avec un consensus entre les chefs des groupes parlementaires de la coalition et même des partis de l’opposition qui ont cautionné la démarche du FLN. Il faut rappeler qu’au lendemain de son élection à la tête du FLN, Mohamed Djemaï a déclaré la guerre à son «ennemi juré» Mouad. L’homme fort du FLN n’a raté aucune occasion pour ouvrir le feu sur son adversaire allant jusqu’à paralyser l’institution parlementaire et diviser carrément son groupe parlementaire. Boycott des activités de l’APN, suspension de la réunion du bureau de l’APN et même de la plénière de lundi dernier, les hommes de Djemaï ont usé de tous les moyens pour pousser à la porte le président de l’APN. D’ailleurs, même la cérémonie de clôture de la session parlementaire n’a pas eu lieu à l’APN. Le gouvernement s’est contenté d’assister à la clôture de la session au sein du Sénat seulement. Ce feuilleton de crise qui secoue la chambre basse pour la deuxième fois consécutive en l’espace d’une session, remet au goût du jour la dissolution du Parlement. Des voix se sont élevées même du parti majoritaire pour réclamer la dissolution de cette institution qui constitue un danger pour le pays. Prise en otage par les gens de la « chkara » et des opportunistes qui imposent leur diktat en bafouant toutes les lois de la République, l’APN est de plus en plus contestée et rejetée.

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