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Déficit de la sécurité sociale

Haddam appelle à la refonte du système

«Le secteur doit réagir au plus vite à cette situation pour faire face à ce grand déséquilibre financier.»

«Il est urgent, de procéder à la refonte du système de sécurité sociale, afin de faire baisser ce déficit à des niveaux acceptables et préserver, ainsi, cet important acquis social », a estimé le ministre du Travail et de la Sécurité sociale Tidjani Hassan Haddam, lors de sa visite à Médéa, annonçant, la tenue à la fin de l’année, des assises de la sécurité sociale qui « permettront aux experts et spécialités de se pencher sur la question et proposer les solutions qui répondent aux attentes du secteur ». Réagissant à l’éventuel impact d’une telle mesure sur les bénéficiaires, le ministre a tenu à rassurer, « Si effet, il y a, son impact sera limité et provisoire. Le secteur doit réagir au plus vite à cette situation pour faire face à ce grand déséquilibre financier et garantir la pérennité de notre système de sécurité sociale. »
Pour les observateurs, il va sans dire, que la tâche s’annonce ardue, d’autant plus que cette situation dure depuis des années et a fini par mettre le secteur, dos au mur, et imposer par la conjoncture actuelle du pays, de trouver les voies de solution à même de permettre au secteur d’affronter les prochaines années, sous un début de sortie de crise. Un exercice hautement complexe pour le premier responsable du secteur, qui, en dépit d’une longue expérience dans le domaine, et une connaissance efficiente et profonde des fondements de la sécurité sociale, sera confronté inexorablement aux impacts des indicateurs économiques actuels, qui font état, d’un recul inquiétant des réserves de changes, pouvant impliquer une drastique chute de la valeur du dinar. Un paramètre qui, certainement pourrait s’avérer le point nodal de toutes réflexions visant à remettre la sécurité sociale sur de bon rails. Dans le même ordre d’idées, lors de sa dernière déclaration le ministre des Finances, Mohamed Loukal, n’a pas manqué de souligner que « le financement du déficit de la CNR constitue un impact important et persistant sur les finances publiques, en attendant sa réduction dans le cadre de la refondation du système de retraite actuel. Les dépenses de la Caisse nationale de retraite (CNR) ont fait l’objet d’un financement de 300 mds de DA, versés en janvier 2019, et un deuxième financement au titre du deuxième semestre 2019, par tranches correspondant aux besoins réels de la Caisse, cependant une première tranche de 80 mds de DA a été versée à la CNR début juin 2019 ». Néanmoins, en attendant les orientations et les recommandations issues des prochaines assises de la sécurité sociale, Tidjani Hassan Haddam, attire l’attention sur la « nécessité, en premier lieu, d’établir un diagnostic et une évaluation de la situation du système, afin de définir les lacunes et les déséquilibres et les corriger par la suite, que ce soit sur le plan technique ou législatif, tout en s’enquérant des expériences des autres pays, adoptant le même système avec l’accompagnement de l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation internationale de la sécurité sociale ». 

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