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Les forces de l’opposition pour le changement

Ils ont dits

Plusieurs personnalités dont la présence a été annoncée en grande pompe (Mouloud Hamrouche, Liamine Zeroual, Taleb Ahmed Ibrahimi, Sid Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour…) ont brillé, hier, par leur absence à la conférence du dialogue tenue à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie de Aïn Benian. Les partis politiques et les organisations des « Forces de l’alternative démocratique » ont également boycotté ce forum. Le coordinateur de l’instance de gestion du forum, l’ancien ministre de la Communication et ambassadeur d’Algérie à Madrid, Abdelaziz Rahabi qui a tenu àfaire savoir que l’organisation de la conférence a été financée par les participants, a réitéré que l’avant-projet de la plate-forme proposée par le forum servira «d’une base pour un dialogue inclusif qui doit aboutir à l’organisation d’un scrutin présidentiel transparent, régulier et crédible, dans un délai raisonnable… ». A noter que l’avant-projet de la plate-forme prévoit l’organisation d’une élection présidentielle dans un délai ne dépassant pas 6 mois sous la supervision d’une autorité indépendante.

Ali Benflis «le pouvoir semble se repentir»
Dans son allocution devant une assistance, dominée par les représentants des partis islamistes, le président de Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, n’a pas tari d’éloges sur le discours de Abdelkader Bensalah. « Le pouvoir semble se repentir cette fois-ci », a-t-il dit. Il trouve que « le dernier message à la nation du chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah est caractérisé par un changement de tonalité et de contenu par rapport aux discours antérieurs ». Il a résumé la nouvelle réalité politique créée par ce discours en cinq données. Il s’agit notamment du fait que le régime politique a renoncé à la mainmise sur la conduite du dialogue national dont la conduite est confiée à un panel de personnalités nationales crédibles, indépendantes et le fait que le régime s’engage à ne pas être partie prenante au dialogue.

Abderrezak Makri dit «oui», mais sans « les deux B»
Le président du MSP, Abderrezak Makri a qualifié l’appel au dialogue de Bensalah d’une bonne initiative, tout en plaidant pour le départ des deux « B ». Il a indiqué dans son allocution que « l’institution militaire a eu le grand mérite historique dans tout ce qui a été réalisé jusqu’ici par le mouvement… ». « La majorité des forces politiques représentatives est convaincue que l’enracinement de la démocratie et la réalisation des réformes constitutionnelles profondes seront concrétisés après l’élection présidentielle qui doit être tenue dans un délai raisonnable… ». Pour lui « la convocation d’une Assemblée constituante est une revendication irréaliste et non démocratique et les longues phases de transition aboutissent souvent à un chaos et la désagrégation …». Il a ajouté que tout le monde est d’accord quant au respect du cadre constitutionnel, avec la nécessité d’adopter des mesures politiques permettant la concrétisation de la souveraineté populaire.

Abdellah Djaballah pour des mesures d’apaisement
Le président du parti El-adala, Abdellah Djaballah estime que «limiter le dialogue à la création d’une instance de contrôle des élections est insuffisant». Le doyen des islamistes a plaidé pour la libération des détenus d’opinion tout en appelant à des mesures à même de «restaurer la confiance et favoriser l’apaisement». Le président du Front pour la justice et le développement, a, également, souligné que «les jeunes sont la force de la nation et l’espoir de son avenir», les appelant à «poursuivre leur Hirak populaire jusqu’à la satisfaction de leurs revendications». A l’adresse des présents à la conférence, il a souligné «on doit s’entendre sur une vision commune pour la réalisation des revendications légitimes du peuple algérien».

Soufiane Djilali exige des gages de bonne volonté
Soufiane Djilali a affirmé hier que l’Algérie «a besoin de réformes politiques en profondeur et d’un dialogue sérieux entre le pouvoir politique et la société» qui permettent de s’entendre sur une «feuille de route» de sortie de crise. Pour ce faire, il estime nécessaire le départ des figures symboliques de l’ancien régime, mais aussi l’avancement des gages de bonne volonté. «Si le pouvoir actuel est sincère dans sa volonté d’aider au changement exigé par le peuple, tel qu’il le proclame, il doit remettre en liberté tous les détenus d’opinion. Il n’est pas possible de dialoguer alors que des jeunes et des mou-
djahidine sont en prison pour leurs idées». Pour Jil Jadid, le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission, formée d’hommes et de femmes intègres, potentiellement acceptée par tous, et qui serait mandatée pour nouer des contacts avec tous les partenaires politiques.

Bahbouh «établissons une feuille de route claire»
Le président de l’Ufds a appelé les participants à ce forum à «se mettre d’accord sur une feuille de route claire d’une véritable transition démocratique qui passe par des réformes profondes et la participation de tous». «Cette rencontre sera suivie d’autres rencontres visant l’instauration des fondements d’un Etat démocratique et social et la concrétisation de la légitimité populaire à travers une élection présidentielle libre et régulière», a-t-il ajouté.

Bengrina « le peuple, seule référence»
Dans le même sillage, le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina a plaidé pour «une transition sereine et pacifique» du pouvoir, soulignant la nécessité de préserver l’unité nationale et de renforcer la cohésion entre le peuple et l’Armée. Appelant à «se référer à la volonté du peuple» dans l’élection présidentielle libre et régulière consacrant une rupture avec l’ancien système», il a mis l’accent sur la nécessité d’éviter «la vacance des institutions de l’Etat».

Acteurs de la société civile «un dialogue inclusif»
Le représentant des acteurs de la société civile, le syndicaliste Sadek Dziri a appelé à la tenue «d’un forum national inclusif» consacrant l’unité nationale et pourvoyant à l’édification «d’une Algérie démocratique, sociale, multipartite, civile et régie par la loi dans le cadre des principes de la Proclamation du 1er Novembre 1954».
«Les acteurs de la société civile condamnent la restriction de la liberté d’expression et exigent la libération des prisonniers d’opinion et des jeunes du Hirak ainsi que la levée des restrictions sur les médias publics et l’impératif de prendre des mesures d’apaisement pour un dialogue sérieux», a-t-il soutenu.

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