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Oran

Ils rejettent l’offre de Bensalah

Des youyous à gorge déployée et des slogans hostiles au pouvoir, ont accompagné des étudiants sortis, hier, dans leur marche hebdomadaire manifestant le maintien de leur revendication principale ; le départ des tenants du système. Ceci dit, le dernier discours de Bensalah n’a pas eu grands échos si ce n’est un coup d’épée dans l’eau ou encore des «paroles en l’air». Plus que jamais, les étudiants, venus d’Es Senia, Igmo, Igmo, Nouveau bloc universitaire de Belgaïd, Usto, l’Ecole polytechnique d’Oran, et l’institut des langues Maraval, sont conscients de leur avenir, mais aussi de leur démarche en inscrivant leur mouvement dans la durée, tout en plaidant à renforcer leurs rangs. D’ailleurs, l’un de leurs slogans a été une véritable plaidoirie par le biais de laquelle les marcheurs, battant le pavé sous une forte chaleur, ont appelé à l’union. «Itihad, Itihad-Union-Union Ndlr)», ont-ils scandé en sillonnant les artères principales de la ville, tout en s’engageant à ne «plus jamais céder à la tentation». Autrement dit, le discours de Bensalah est, chez plus d’un étudiant, synonyme d’un appel pour «ne rien faire hormis le dialogue pour apaiser la tension, alors que la tête de ce même Bensalah est mise à prix». En d’autres termes, les manifestants oranais, tout comme leurs homologues du reste du pays, revendiquent son départ en «emportant dans son sillage le reste de ses coéquipiers du pouvoir, traités de tous les noms d’oiseaux comme «le groupe de malfaiteurs tentant, vainement de détourner l’opinion publique et la volonté du peuple et voulant vider le mouvement de son contenu et squattera l’Algérie». «Bensalah n’est pas habilité à s’adresser au peuple ni lui faire les yeux doux à travers un discours creux», a tancé une jeune étudiante ajoutant qu’en «attendant le règlement heureux de la crise politique qui prévaut dans le pays, seule la voix du peuple prime».
Et un avocat d’ajouter que «le speech de Bensalah a été rejeté vendredi passé. Cette récusation vient d’être confirmée encore une fois par le catalyseur des mouvements sociaux, l’université». Pour les étudiants, «un tel combat pacifique est très souvent rapporteur, vu l’arme redoutable utilisée dans cette lutte populaire reposant essentiellement sur le pacifisme total». «Nous n’avons pas droit à l’erreur, même si parfois nous subissons une sorte d’inquisition observée par les «contre-révolutionnaires se comptant sur les doigts d’une seule main», dira un marcheur appelant «ces petits frondeurs à rejoindre le mouvement et adopter le mot d’ordre adopté le 22 février dernier, le changement total du système». «Ils sont tout simplement indécis, tandis que d’autres croient encore à la ‘’ghoula’’ l’ogresse Ndlr), a ironisé un autre manifestant expliquant que «cette petite masse silencieuse finira pas rallier le mouvement de son propre gré étant donné que le mouvement est ouvert, et sans exclusion aucune, à toutes les forces vives de la nation». Se dispersant dans le calme, les manifestants se sont donné rendez vous pour la journée de vendredi prochain.

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