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Les enseignants du primaire ne décolèrent pas

Ils veulent durcir leur mouvement

Les revendications portées par l’ensemble des protestataires sont en lien avec l’amélioration des conditions socioprofessionnelles du corps enseignant.

Le mouvement de contestation des enseignants du primaire, né sur les réseaux sociaux et mené depuis le mois dernier, semble se poursuivre et même sur le point de se durcir.
Notons que celui-ci s’illustre par une grève cyclique qui intervient chaque lundi et ce, depuis des semaines. Aujourd’hui, ils passent à la vitesse supérieure. Il y a quelques jours, un préavis de grève de trois jours a été déposé par la Coordination des enseignants du primaire, si le ministre de l’Education ne daigne pas prendre en charge leurs doléances.
D’après les témoignages de quelques enseignants qui ont pris part à la protestation, tant que les revendications portées par les grévistes demeurent sans écho favorable, « la grève cyclique se poursuivra ».
Mais encore, ils font savoir qu’ils prévoient incessamment d’intensifier la cadence de la contestation.
Si cela se réalise, autant dire que les conséquences seront préjudiciable sur tous les plans. Le fait est que cet appel à la grève lancé anonymement sur facebook a quand même réussi à fédérer le corps enseignant relevant du palier primaire. C’est du moins, le constat établi dans les établissements primaires situés à Alger, lesquels font l’objet, chaque lundi, de perturbations sérieuses, allant pour certains, jusqu’à la paralysie totale. C’est devenu une habitude, les enseignants désertent carrément les écoles et les élèves n’y viennent plus .
Pour rappel, les revendications portées par l’ensemble des protestataires sont en lien avec l’amélioration des conditions socioprofessionnelles du corps enseignant. Il s’agit particulièrement de protester contre leurs salaires qu’ils jugent médiocres par rapport au volume horaire de travail.
Sans parler du fait qu’ils sont contraints de surveiller les élèves en dehors des cours, ont-ils dénoncé. Ils ont encore appelé à mettre fin aux injustices qu’ils voient ou qu’ils subissent régulièrement, sur le lieu de leur travail.
Les protestataires se sont insurgés en outre, sur le manque constaté en matière de transport. Il y a lieu de souligner qu’en dépit des avertissements de la tutelle qui se sont matérialisés par des ponctions sur les salaires de tous les grévistes, les mêmes enseignants ont fait savoir qu’ils envisagent de poursuivre ainsi et donc de passer à l’étape supérieure, jusqu’à ce qu’on «daigne répondre à leurs doléances». Aussi, signalons que les contestataires ont même désigné des représentants en guise d’intermédiaires avec le ministère de l’Education nationale.
Il y a 15 jours, les deux parties ont tenu une réunion dans l’optique de trouver une issue, mais sans succès… Les enseignants ont décidé de continuer leur grève. Le département de l’éducation avait pour sa part, assuré de trouver une solution dans les plus brefs délais.
De leur côté, les syndicats autonomes de l’Education nationale ont des avis partagés sur la question. Si des organisations syndicales telles que le Snte et l’Unpef ont immédiatement joint le mouvement, venant appuyer à leur tour les mêmes revendications socioprofessionnelles, ça n’a pas été le cas du Satef par exemple.
Pour le SG de ce syndicat, le mouvement intervient dans un contexte qui n’est pas propice à des revendications ayant trait à une augmentation de salaires ou autres. Il a même soutenu qu’il s’agit d’une démarche visant à discréditer l’ensemble des entités syndicales du fait de leurs positions politiques.

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