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Installation du nouveau président de la cour d’Alger

Jeudi après-midi, vers les quatorze heures, une ambiance bien particulière régnait dans l’immense enceinte de la cour d’Alger, sise esplanade Emiliano Zapata au Ruisseau – Alger, qui a fait l’objet d’un service d’ordre impeccable et strict, qui a fait croire aux présents, durant une heure, à l’arrivée imminente du ministre de la Justice en vue d’installer le nouveau président de la cour d’Alger, Djamel Gasmi, en remplacement de Mokhtar Benharradj, appelé à d’autres fonctions.
Arrivés les premiers, les magistrats de la cour d’Alger et ceux des six tribunaux (Bab El Oued – Sidi M’hamed – Hussein Dey – El Harrach – Rouïba et Bir Mourad Raïs. Parmi toutes ces robes noires, nous avons reconnu les chefs des hautes juridictions, Abderrachid Tabi, premier président de la Cour suprême, le procureur général près la Cour suprême, Soumya Abdessadok, présidente du Conseil d’Etat, flanquée du commissaire d’Etat, Mokhtar Lakhdhari, de l’organe chargé de la lutte contre la corruption, se sont installés avant l’entrée solennelle de la composition de la cour, emmenés par le président sortant, Mokhtar Benharradj. Le trio de magistrats prit place, alors qu’ à la droite de la composition, s’ installe sur le siège du ministère public, Belgacem Zeghmati, le procureur général près la cour d’Alger. La cérémonie fut courte, mais sympathique, car le nouveau président de la cour d’Alger est un enfant de la cour puisqu’il a été le plus jeune président du tribunal du pays (président du tribunal de Bab el Oued, avant de monter à Bir Mourad Rais) avec la même fonction. De là, il fut nommé comme président de la cour de Bordj Bou Arréridj jusqu’au 12 Juin 2019. Présidant la cérémonie au nom du ministre de la Justice retenu par ailleurs, Soumya Abdessadok, la présidente du Conseil d’Etat a fait vendredi un bref speech devant un parterre d’invités parmi lesquels nous avons noté la présence de Maître Saïd Dadache, représentant le bâtonnier Abdelmadjid Silini. Elle a présenté le jeune nouveau président de la cour d’Alger dont la courte carrière a été fulgurante, tant ce jeune magistrat présentait de réelles capacités à diriger des magistrates et des magistrats qui lui reconnaissent de vraies dispositions à diriger une cour, notamment celle d’Alger. Avant de clôturer la cérémonie, la présidente du Conseil d’Etat a souhaité « bonne chance à Djamel Gasmi et à tous les collègues de la cour ». Il faut dire que le travail des magistrats se fait dans la sérénité et en symbiose avec tous les magistrats, plus que jamais motivés pour montrer que l’indépendance de la justice frappe à la porte. Ce qu’il y a lieu de signaler, c’est le nombre frappant de jeunes qui veulent prouver de quoi ils sont capables. En outre, il y a ce Zeghmati avec une armada d’adjoints qui forment une véritable machine à fonctionner, car le parquet est la colonne vertébrale de la justice. Rappelons que le retour de Zeghmati aux commandes du parquet d’Alger, a coïncidé avec l’accélération de la vague d’accusations de plusieurs hauts fonctionnaires et oligarques soupçonnés de tremper dans la corruption. L’installation de Djamel Gasmi à la tête de la cour d’Alger est un signe que plus rien ne sera comme avant, que les magistrats entrent réellement dans le processus de l’indépendance de la justice, un concept dur à mener car l’indépendance de la justice ne se décrète pas : c’est une question de culture à cultiver, au quotidien !

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