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Carnet de campagne / Tebboune au sujet des fonds détournés

«J’ai les moyens de les récupérer»

Il paraissait sûr de lui quant à la possibilité de recouvrer l’argent dilapidé et détourné vers l’étranger.

Le candidat indépendant a déclaré, en effet, hier au Forum du quotidien El Hiwar, qu’il « est très possible de récupérer les fonds détournés vers l’étranger. Je connais les institutions financières internationales et je maîtrise parfaitement les mécanismes et les modalités en usage pour pouvoir le faire », a-t-il affirmé. Il promet qu’avec une relative petite somme il « réglerait définitivement les problèmes des caisses de retraite pour les personnels civils et militaires ».
Abondant dans le volet économique, l’ancien Premier ministre a réitéré son « choix stratégique » de promotion de la production nationale en s’engageant à « accorder des prêts à hauteur de 90% pour financer des entreprises productrices dans tous les domaines ». Il a avancé, en outre, le projet de « réforme du système fiscal », le qualifiant d’« urgence nationale » et en s’engageant à « puiser dans les fortunes nationales ». Il est revenu, au passage, sur « l’obligation de soutenir le pouvoir d’achat des couches défavorisées avoisinant les 5 millions de personnes », en leur accordant une défiscalisation.
Tebboune s’est montré, dans le même contexte, comme un défenseur de « la finance islamique utilisée même par des pays non musulmans », a-t-il soutenu.
Le fait nouveau chez ce prétendant à la magistrature suprême c’est son affirmation que « des contacts non officiels sont établis entre lui et ses collaborateurs avec des représentants du Hirak ».
Ces contacts ont porté, jusque-là sur « l’écoute des revendications du mouvement de protestation et sur des échanges de propositions de solutions pour la crise que traverse le pays », a-t-il révélé.
L’autre point fort de son discours est le fait qu’une « importante proportion du prochain Exécutif - s’il sera élu - sera constituée de jeunes compétences ». Ceux-ci « accèderont à davantage de postes de responsabilité et seront les meilleurs interlocuteurs des concitoyens de leur génération », a-t-il poursuivi.
Reprenant son cheval de bataille dans cette campagne, à savoir, « l’impérative séparation de l’argent de la politique, principal gage de moralisation de la vie politique et surtout le rétablissement de la confiance entre les gouverneurs et les gouvernés », le candidat a effleuré la question de l’incarcération de l’homme d’affaires, Omar Alilat, présenté comme « l’un des bailleurs de fonds pour sa campagne », en soulignant qu’ « il n’est pas concerné par ce dossier », appelant, par là même, à « éviter l’amalgame ».
Par ailleurs, le candidat à la présidentielle a tenu à rappeler qu’ « il n’était ni le candidat de l’Armée nationale populaire ni celui du Front de Libération nationale », tout en étant membre du Comité central de ce parti.
Il a indiqué, dans ce sens, que « l’ère durant laquelle le pouvoir désignait le président à l’avance est définitivement révolue ».
En conclusion, Tebboune a appelé à la sagesse et au respect de l’Autre, « en reconnaissant aux concitoyens leur droit d’exprimer leur choix démocratiquement, à travers l’urne ».

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