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Après un grand élan de solidarité, M'hamed Ziat rapatrié

«Je veux mourir dans mon pays»

Son souhait, il l'a exprimé via une vidéo qu'il a partagée sur les réseaux sociaux: mourir sur le sol de son pays, auprès de sa chère maman.

La pandémie du coronavirus qui s'est abattue sur la planète n'a pas fait seulement que des victimes parmi les humains. Elle a arrêté toute la machine fonctionnelle de la Terre. L'homme qui a été obligé de se confiner pendant des mois, a changé ses habitudes. Les Etats aussi. L'économie est à l'arrêt, les frontières sont fermées et chacun attend avec impatience l'arrivée du vaccin! Mais durant cette attente, la vie ne s'est pas arrêtée. Les gens ont gardé les mêmes besoins vitaux, continuent d'être la proie d'autres maladies ou de mourir de leur belle mort naturelle. Mais tout cela se passe à l'ombre du coronavirus. Car les malades n'arrivent plus à accéder aux soins espérés, ni aux médicaments et quittent ce monde sans avoir le droit de voir ceux qui leur sont chers, qui, eux, n'ont même plus le droit de les accompagner à leur dernière demeure. Triste vérité en ces temps nouveaux où, sécurité sanitaire oblige, les visites aux malades sont interdites autant que les regroupements dans les enterrements. Quant aux soins sous d'autres cieux ou l'acquisition des médicaments manquants, ils sont pour l'heure bannis en raison de la fermeture des liaisons aériennes et terrestres. C'est ainsi que des millions de familles dans le monde, victimes collatérales du coronavirus, ont vécu des drames indélébiles. Cela aurait pu être le cas pour M'hamed Ziat dont la maladie ne lui offre plus beaucoup de temps à vivre. Ziat qui souffre d'un cancer à un stade avancé, vivait en Angleterre où il se soignait également. Mais son état s'est fortement dégradé, ces derniers jours. Son souhait, il l'a exprimé via une vidéo qu'il a partagée sur les réseaux sociaux: mourir sur le sol de son pays, auprès de sa chère maman. La séquence qui a vite fait le tour des réseaux, a provoqué une grande vague d'émotion et de solidarité. Aujourd'hui, le jeune homme devra atterrir à l'aéroport Houari Boumediene. La direction générale de l'aviation civile a donné son accord pour l'atterrissage de l'avion de la British Airways transportant le malade. Le rêve de Ziat est devenu réalité grâce à la grande solidarité de la communauté algérienne en Angleterre qui, en 4 heures de temps, a collecté le montant nécessaire permettant la location de l'avion qui allait assurer le transfert de leur concitoyen. Les Algériens à l'étranger ont pris contact avec le député de la Communauté algérienne à l'étranger, Nourredine Belmedah qui, lui, a sollicité l'intervention du conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger. Cet énorme élan de solidarité a sauvé Ziat et sa famille d'un véritable drame. De vivre ce sentiment d'impuissance et les regrets de n'avoir pu être aux côtés de ceux qu'on aime dans les moments les plus durs.

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