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Coopération algéro-française

Jean Castex, à Alger

Outre les sujets classiques de la coopération bilatérale entre les deux pays, ce voyage officiel sera animé par des questions d’actualité.

Le Premier ministre français, Jean Castex, effectuera une visite en Algérie à partir du 18 janvier prochain. Castex coprésidera, à l'occasion, avec Abdelaziz Djerad, la réunion de la 5e session de la Grande Commission mixte algéro-française (Cihn). Pour rappel, les deux Premiers ministres se sont entretenus au téléphone le 9 septembre 2020 lors duquel ils ont abordé les voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines et les préparatifs de la prochaine session du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn), avaient indiqué les services du Premier ministre algérien dans un communiqué. Lors de ce voyage algérois, Jean Castex sera accompagné d'une importante délégation comprenant, notamment les ministres des Armées, Florence Parly, de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de la déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Programmée l'année dernière mais reportée en raison de la pandémie de coronavirus, cette session sera l'occasion pour les deux parties de dresser le bilan des progrès réalisés dans la feuille de route bilatérale retenue lors de la dernière session du Cihn et de dégager de nouvelles perspectives de coopération dans l'ensemble des domaines, à même de hisser la relation bilatérale à un partenariat d'exception que les deux parties ambitionnent de construire. Dans ce cadre, plusieurs accords de coopération entre les deux pays devraient être signés à l'occasion, notamment la question de la mémoire. Abdelmadjid Chikhi, conseiller auprès du président de la République, chargé des Archives et de la Mémoire nationales, a réaffirmé, à la veille de la célébration du 58e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, que la Grande commission mixte algéro-française pourrait avoir à examiner, lors de sa prochaine réunion, le dossier de la récupération des Archives nationales. À cette occasion, la question de l'immigration illégale et du terrorisme devrait être au menu des discussions au moment où la tension entre Alger et Paris est à son apogée. Une tension alimentée par la libération au Mali, en octobre 2020, de 200 prisonniers contre quatre otages, dont une Française, contre payement de rançon. Une négociation ayant coûté la vie à deux soldats français samedi au Mali, dans un attentat revendiqué par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda. Craignant notamment le retour de jihadistes sur leur sol, les autorités algériennes ont vivement critiqué les négociations et fustigé des «pratiques douteuses». Dans son allocution lors des travaux de la 14e session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) sur l'initiative «faire taire les armes en Afrique» en décembre 2020, le Premier ministre Abdelaziz Djerad avait relevé,dans ce cadre, que «l'Algérie prend acte, avec une grande préoccupation, de la poursuite des transferts, au profit de groupes terroristes, de fonds colossaux au titre de rançons pour la libération des otages. Une démarche qui sape nos efforts de lutte antiterroriste». Outre ces dossiers, cette visite intervient dans un contexte particulier. Les dossiers malien, libyen et la normalisation des relations du Maroc avec l'entité sioniste connaissent un développement inquiétant. 

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