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Conseil de la nation

Karim Younès remplacerait Bensalah

On susurre également, le nom de El Hachemi Djiar pour son expérience et ses qualités humaines.

Le bureau du Sénat se réunira, aujourd’hui, pour constater la vacance du poste de président après l’annonce de Abelkader Bensalah de se décharger de ce poste et de prendre sa retraite politique. Après quoi, les sénateurs procéderont à l’élection d’un nouveau président dans un délai ne dépassant pas les 15 jours, comme le stipule le règlement intérieur de la chambre haute du Parlement.
Ainsi, la course est ouverte à la succession de Bensalah et deux candidats affichent leurs intentions. Dès que l’ex-chef de l’Etat par intérim a annoncé son retrait de la présidence du Sénat, d’intenses tractations ont commencé et des noms ont été proposés pour prétendre au fauteuil. On cite notamment, Abdelouahab Benzaïm, élu du FLN qui a également été vice-président de l’APW d’Alger avant son élection au Conseil de la nation.
Le sénateur issu de la wilaya de Laghouat Mahmoud Kissari, est également prétendant au poste de président du Sénat, tout comme son collègue Mustapha Djeghdali, actuellement président de la commission de la santé. Si ces élus ont les premiers prétendants déclarés et affichés, dans les coulisses on avance plusieurs autres noms au poste de deuxième homme de l’état. On susurre celui d’El Hachemi Djiar. Son nom est pressenti, dit-on, pour ses qualités professionnelles et humaines et surtout pour son expérience car il a occupé, durant plusieurs années, le poste de président du tiers présidentiel. Il y a également Karim Younès, l’ancien président de l’APN, avancé avec insistance comme probable remplaçant de Abdelkader Bensalah. Ce dernier n’est pas actuellement sénateur, mais il faut savoir qu’il y a 14 sièges vides, tous du tiers présidentiel.
Abdelmadjid Tebboune a donc toute la latitude de nommer Karim Younès dans le quota du tiers présidentiel et ensuite ce dernier sera élu par ses pairs à la présidence du Sénat. Il s’agit alors de récompenser l’ancien président de l’APN qui a drivé le panel pour le dialogue dans des conditions extrêmement difficiles.
Il subira d’ailleurs d’énormes pressions, un rejet par le Mouvement populaire, mais il n’a pas pour autant renoncé à cette mission qu’il a menée jusqu’à son terme.
Le Conseil de la nation est un organe de modération, créé par la révision constitutionnelle du 28 novembre 1996.
Il compte 144 membres dont 96 sont élus au scrutin indirect et 48 désignés par le président de la République, ils constituent ce qu’on appelle le tiers présidentiel.

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