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Procès pour corruption

L'affaire de Mme Maya reportée au 7 décembre

Le mystère plane toujours sur la nature des relations qu'entretenait ce personnage avec l'ancien président Bouteflika et son entourage.

En raison de l'absence de deux prévenus, Abdelghani Zaalane, ex-ministre des Transports et Mohamed El Ghazi, ex-ministre du Travail, la présidente de la cour de Tipasa a décidé, hier, des reporter le procès de «Mme Maya», de son vrai nom Nechinèche Zoulikha-Chafika, au 7 décembre prochain. Les accusés dans cette affaire, dont les deux filles de Mme Maya,, Farah et Imène, les deux ex- ministres, Mohamed El Ghazi et Abdelghani Zaalane, et l'ex-directeur général de la Sûreté nationale Abdelghani Hamel sont poursuivis pour «blanchiment d'argent, trafic d'influence, octroi d'indus avantages, dilapidation de deniers publics, incitation d'agents publics à l'octroi d'indus avantages et transfert illicite de devises vers l'étranger».
Il y a lieu de préciser que l'audience d'hier fait suite de la part des avocats des prévenus, à un pourvoi en cassation des verdicts prononcés par le tribunal de Chéraga le 15 octobre dernier. Celui-ci a condamné Nechineche Zoulikha à 12 ans de prison ferme, une amende de 6 millions de dinars et la confiscation de tous ses biens, au même titre que ses deux filles, lesquelles ont été condamnées à 5 ans de prison ferme et la saisie de leurs passeports, pendant 5 ans. Poursuivis dans le cadre de cette affaire, les deux ex-ministres du Travail Mohamed Ghazi, des Transports Abdelghani Zaalane, et l'ancien Dgsn, Abdelghani Hamel, ont écopé d'une peine de 10 ans de prison ferme et d'un million de dinars d'amende.Une affaire qui continue de faire polémique et alimenter la chronique judiciaire, du fait que le mystère plane toujours sur la nature des relations que ce personnage entretenait avec l'ancien président Bouteflika et son entourage. Prétendant être sa fille ou membre de sa famille Mme Maya n'a eu aucun mal à s'introduire dans les hautes sphères de l'Etat, pour y planter son fonds de commerce, qui consistait à intervenir pour les intérêts de l'oligarchie et des grands hommes d'affaires, afin qu'ils concrétisent leurs objectifs. Un parcours aussi flou que fulgurant qui lui a valu de bénéficier d'une villa à Moretti qui, très rapidement, était devenue un siège pour traiter ses affaires, dont l'importance se mesurait à travers l‘imposante garde rapprochée affectée par l'ex-Dgsn pour la protection de Mme Maya et ses deux filles. Cependant, la villa ne servait pas uniquement de siège, du fait que les éléments de l'enquête, et la perquisition de l'endroit ont abouti à l'argument central de cette affaire, en découvrant les fruits de ce business, estimés à plus de 12 milliards de centimes, entre 17 et 25 kg de bijoux divers en or, rubis et diamants, 270 000 euros et 30 000 dollars. Par ailleurs, cette affaire a eu des effets financiers désastreux sur les caisses de l'Etat, générant un préjudice au Trésor public estimé à 150 milliards aux caisses de l'Etat, dont 1,5 million d'euros qui ont été transférés illégalement en Espagne, pour l'achat des trois résidences.

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