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Le ministre de l’énergie à propos des réserves pétrolières

«L’Algérie dispose de 27 années de production»

L’Algérie dispose de 10 milliards de barils de réserves de pétrole qui peuvent lui assurer 27 années de production.

Comment va le secteur des hydrocarbures en cette période de Covid-19? Si la situation actuelle est plutôt à la déprime avec en particulier ces baisses historiques des prix du pétrole, l'avenir s'annoncerait plus serein. C'est schématiquement l'instantané qui ressort des déclarations du ministre de l'Energie. Chiffres «exclusifs» à l'appui. L'Algérie disposerait de 10 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole qui peuvent lui assurer entre 27 et 30 années de production, a déclaré, hier, le ministre de l'Energie Mohamed Arkab sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne 3. Celles de gaz s'élèveraient à 2368 milliards de mètres cubes. Les condensats afficheraient 260 millions de tonnes. L'ensemble équivaut à 4,1 milliards de TEP (tonnes équivalent pétrole). Ce n'est pas une raison pour s'endormir sur ses lauriers. La compagnie nationale des hydrocarbures continuera à redoubler d'efforts pour augmenter ses capacités de production à travers notamment l'exploitation du gisement de Hassi Messaoud, le plus grand du pays et de tout le continent africain qu'on disait arrivé à maturité et que l'on donnait pour moribond mais que le successeur de Mustapha Guitouni assure qu'il n'a pas encore livré tous ses secrets. D'autres découvertes sont cependant nécessaires pour le pays dont l'essentiel des revenus est assuré par ses exportations d'or noir. La compagnie nationale des hydrocarbures ne pourra à elle seule relever ce défi. Il lui faudra absolument conclure des partenariats avec des entreprises pétrolières étrangères. La nouvelle loi sur les hydrocarbures devrait lui faciliter la tâche. Elle a permis de revenir à une fiscalité pétrolière en phase avec les standards internationaux, à des normes qui intéressent plusieurs sociétés dont certaines de renom à l'instar de la major américaine Exxon mobil, quatrième compagnie multinationale mondiale a indiqué l'invité de la rédaction de la Chaîne 3. C'est donc en toute transparence que le pays affiche son bilan, le ministre de l'Energie n'a pas caché les ambitions de Sonatrach de conclure des partenariats d'envergure qui renforceraient la position de la compagnie nationale des hydrocarbures pour lui permettre de se déployer, de diversifier ses potentialités, attestées à l'international. Shell, Chevron...ont été citées. Le budget de Sonatrach qui a été amputé de 7 milliards de dollars à cause de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus ne doit pas contrarier ses projets «en amont et aval pétrolier en matière de transformation» a assuré Mohamed Arkab qui a indiqué que toutes les «Majors» ont baissé leurs investissements de 30%. Le ministre de l'Energie n'a pas caché non plus son optimisme de voir rebondir les prix à partir de l'entrée en vigueur de la baisse de la production de près de 10 millions de barils par jour qui doit entrer en vigueur le 1er mai jusqu'à la fin juin. Le 9 avril dernier l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés hors Opep dont la Russie, avaient annoncé une réduction de leur production de 10 millions de barils par jour durant les mois de mai et juin. La contribution de l'Algérie à cet effort de «guerre» s'élève à 230. 000 barils par jour. Le ministre de l'Energie estime que le marché a déjà répondu à ce premier signal puisque le prix du baril de Brent, référence du pétrole algérien, se maintient au-dessus des 20 dollars. Ce rebond timide devrait s'accentuer avec le déconfinement progressif qui s'est amorcé en Chine notamment, dont la consommation d'or noir s'élève à quelque 12 millions de barils par jour et dans d'autres pays européens (Allemagne, France...) industrialisés qui vont faire repartir graduellement leurs économies. Les flottes aériennes clouées au sol, les transports maritimes et terrestres à l'arrêt et les entreprises qui doivent redémarrer contribueront à relancer la demande. Les cours de l'or noir en profiteront-ils? Mohamed Arkab les verrait entre 35 et 40 dollars le second semestre 2020. Les prix actuels ne permettront cependant pas à l'Algérie d'engranger les mêmes recettes que l'an dernier: 33 milliards de dollars. L'objectif principal reste de réussir sa transition économique pour s'affranchir de son pétrole. Les énergies renouvelables constituent une alternative attestée. à cet effet, Désertec sera relancé après le déconfinement a annoncé Mohamed Arkab. Le cap vers l'avenir est tracé...

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