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Croissance économique négative, crise financière, baisse des revenus pétroliers…

L’Algérie frappera-t-elle à la porte du FMI?

Le pays ne passera pas sous les fourches Caudines du Fonds monétaire international, malgré la terrible crise financière imposée par le Covid-19, avait affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

L'Algérie traverse certes, une grave crise économique. À l'instar de la plupart des pays du monde, des puissances mondiales, qui ont vu leurs économies s'effondrer, des emplois détruits, la courbe du chômage augmenter, leur produit intérieur brut plonger. Un phénomène qui a été exacerbé par la crise sanitaire qui frappe la planète et qui n'est pas propre à l'Algérie. C'est pourtant, le moment choisi par certains experts qui ont surfé sur les chiffres «alarmants» publiés par l'institution de Bretton Woods pour lui prédire un retour, qu'ils estiment inévitable, dans ses griffes. Croissance économique négative, crise financière, baisse des revenus pétroliers... L'Algérie frappera-t-elle aux portes du FMI? Le pays ne passera pas sous les fourches Caudines du Fonds monétaire international, malgré la terrible crise financière imposée par le Covid-19, avait affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le chef de l'Etat l'a répété à maintes reprises.
Les partisans du chaos
La dernière fois ce fut lors de l'interview qu'il avait accordée à la chaîne de télévision France 24, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l'indépendance du pays. «L'Algérie dispose de réserves de change qui ne sont pas énormes, mais qui lui permettent de passer le cap d'une année à deux ans», avait répondu Abdelmadjid Tebboune au journaliste Marc Perlman qui l'avait interrogé sur un éventuel recours au Fonds monétaire international. D'autres voies ont été empruntées. L'Etat a, en effet, décidé de réduire son budget de fonctionnement de 50%, la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, poumon de l'économie nationale diminuera ses dépenses, elle aussi, de moitié. Son bas de laine estimé à quelque
40 milliards de dollars devrait lui permettre de franchir cette étape difficile pour se projeter dans la réalisation de son plan de relance économique, celui d'une croissance qui le libérera de son addiction à son pétrole. Un aspect que le rapport du FMI ou de ceux qui se sont fait son relais ont ignoré. L'accent a été surtout mis sur les similitudes que présenterait l'économie nationale avec celle du Venezuela et de la Libye. La comparaison manque non seulement de discernement au vu des crises politiques dans lesquelles pataugent ces deux pays depuis de nombreuses années, mais elle est mensongère. Leurs populations en proie à une guerre civile destructrice vivent des tragédies, un exode massif, des pénuries alimentaires, une inflation exponentielle, celle du Venezuela a atteint les 10 000% en 2019, 844,1% entre janvier et septembre 2020 alors que celle de l'Algérie a affiché à peine 2,1% en août 2020! Faire un tel parallèle c'est aller fort de café. L'Algérie des années 1990 n'est pas l'Algérie de 2020. Le terrorisme a été vaincu. Sa dette extérieure est insignifiante tout en disposant de réserves de change qu'auraient souhaité détenir bien de pays. Ne pas, de surcroît, relever toutes les initiatives algériennes pour sortir de la dépendance à l'or noir réduit une telle thèse à crier au loup.
La relance est bien là
La problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable, celle de l'économie de la connaissance et de l'innovation, représente le pivot de la stratégie économique du gouvernement Djerad. L'objectif est de faire la part belle aux investissements directs étrangers, avec comme bras armé une nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont les textes d'application sont attendus d'ici la fin de l'année, qui doit permettre à Sonatrach, poumon de l'économie nationale de garder ses partenaires traditionnels et en gagner d'autres. Le sous-sol algérien regorge de richesses, de ressources inestimables, en dormance. À titre d'exemple, ses réserves de phosphate de 2,2 milliards de tonnes la hissent au 3ème rang mondial. Les jalons d'un nouveau modèle de croissance économique ont été jetés à travers la création d'un ministère de l'Economie de la connaissance qui constitue un des engagements phares du président de la République.
Un chantier déjà en marche. L'économie nationale est en pleine restructuration. Deux rencontres phares lui ont été consacrées. Un Plan de relance en août dernier et une Conférence nationale sur la start-up au début du mois d'octobre. Avant que ne se tiennent ces deux événements, il y a eu l'adoption d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures, la suppression du 51-49 pour les secteurs qui ne touchent pas à la souveraineté du pays et un Code des investissements qui ne devrait pas tarder à voir le jour. Une dynamique qui n'a pas été prise en compte par les partisans du chaos.

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