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Annaba et Oran

«L’Algérie n’est pas à vendre»

Des citoyens de Annaba, tout comme leurs concitoyens à travers plusieurs villes du pays, ont manifesté contre le projet de loi sur les hydrocarbures, hier, à la place du 1er-Novembre. Les manifestants arrivaient par petits groupes des différentes rues et ruelles de Annaba. Des centaines de personnes ont crié leur refus de la loi sur les hydrocarbures, dénonçant dans l’élan de leurs slogans, «le bradage du pays aux multinationales étrangères». Pour les manifestants, «ce gouvernement de gestion des affaires courantes, n’a pas le droit de prendre de décisions. Et cette loi sur les hydrocarbures sent le relent du même système. C’est un gouvernement illégitime et toutes ses décisions sont illégales», a lancé un manifestant. Usant des mêmes slogans du Hirak, chaque vendredi, les manifestants, drapés de l’emblème national ont scandé « Khawana baâtou Lebled» qui veut dire : « Traîtres, vous avez vendu le pays », ou encore : «la loi sur les hydrocarbures à la poubelle.» Les manifestants ont demandé aux parlementaires de ne pas voter cette « loi de la honte ». «Le peuple refuse cette loi. Vous serez jugés par l’histoire si vous permettez le passage de cette loi», ont lancé les manifestants. Par ailleurs, plusieurs dizaines d’Oranais sont sortis hier dans la rue. Pour cause, ils dénoncent le nouveau projet de loi des hydrocarbures devant être débattu par le Conseil du gouvernement avant qu’il ne soit soumis au Parlement. Dans leur action, ils tentent juste de faire barrage à ce projet qui, pour eux, constitue le prélude menant vers le bradage et le pillage des richesses de l’Algérie. «Illogique que ce texte de loi, élaboré par un pouvoir illégitime, puisse être approuvé avec une telle célérité déconcertante», dira un marcheur ajoutant que «cela ne signifie rien d’autre hormis le bradage des hydrocarbures au profit des majors pétroliers étrangers». les manifestants ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour citer nommément la multinationale française, à savoir Total qui est, pour plus d’un marcheur la principale bénéficiaire d’un texte tout aussi incohérent et incompatible avec la réalité, scélérat.Très irrités par ce que ces manifestants qualifient de nouvelle trahison», les manifestants, des enseignants universitaires, des étudiants et de simples citoyens, ont haussé le ton en revendiquant le départ des actuels tenants du centre décisionnel dont Abdelkader Bensalah et la dissolution de l’Assemblée populaire nationale. Là aussi, les marcheurs n’en reviennent pas dans les slogans qu’ils ont scandés à gorge déployée en traitant de tous les noms d’oiseaux les cadres siégeant dans ces institutions qui sont, pour eux, censées être républicaines et non autoritaires en se permettant de gager l’avenir des futures générations en hypothèquant les richesses naturelles nationales revenant de droit à tous les Algériens. 

De Quoi j'me Mêle

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