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Le pétrole à son plus haut niveau depuis près d'un an

L'Algérie respire

Les cours du Brent qui se négociaient à plus de 56 dollars, hier, lui offrent l'opportunité de voir l'avenir autrement qu'à travers la rente pétrolière.

56,41dollars. C'est le prix affiché, hier, à 15h00 par le baril de Brent. Soit 75 cents de plus que la séance de la veille. Une aubaine pour l'Algérie dont la loi de finances 2021 a été confectionnée sur la base d'un baril à 40 dollars. Les cours actuels du baril même s'ils sont loin de représenter la panacée pour la féroce crise financière que traverse le pays permettent incontestablement de desserrer l'étreinte et de réduire considérablement le stress permanent dans lequel il baigne à cause des plongeons intermittents des cours de l'or noir. Significativement marqués pour impacter l'économie nationale dont les ventes pétrolières constituent l'essentiel de ses revenus. Afin de mieux apprécier encore ce rebond des cours de l'or noir, il faut rappeler que les prix du baril de Brent étaient tombés à 16 dollars, le 20 avril 2020, avant qu'ils ne rebondissent à plus de 56 dollars aujourd'hui. Cette hausse de 36 dollars représente indiscutablement une bénédiction pour les finances du pays. Ce rebond remarquable devrait permettre de vivre avec moins de stress les effets ravageurs du Covid-19, sur l'économie nationale. L'argent étant le nerf de la guerre, cette situation financière moins inconfortable que prévu doit constituer une aubaine pour l'Algérie qui ambitionne de diversifier son économie pour sortir de son addiction au pétrole. Les jalons d'un nouveau modèle de croissance économique ont été, en effet, jetés à travers la création d'un ministère de l'Economie de la connaissance et des Start-up qui constitue un des engagements phares du président de la République. Un chantier déjà en marche. L'économie nationale est en pleine restructuration. Deux rencontres phares lui ont été consacrées. Un Plan de relance en août dernier et une Conférence nationale sur la start-up au début du mois d'octobre. La problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable, celle de l'économie de la connaissance et de l'innovation, représentent le pivot de la stratégie économique du gouvernement Djerad. Ce rebond significatif des prix du pétrole devrait permettre à la compagnie nationale des hydrocarbures, colonne vertébrale de l'économie du pays de concrétiser son projet d'augmentation ses capacités de production. Sonatrach compte mettre en oeuvre un plan d'investissement de 40 milliards de dollars sur 5 ans, dont 51% en dinars, notamment à travers la mise en production et la montée en cadence de plusieurs gisements, avait annoncé le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Cette situation qui augure d'une signicative amélioration des revenus qui doit en principe contribuer à réduire la baisse du déficit budgétaire et surtout de moins puiser dans les réserves de change élevées pratiquement au «rang sacré» par le président de la République. Le limogeage du ministre des Transports et du P-DG d'Air Algérie est édifiant à ce propos. Cette décision a été prise par Abdelmadjid Tebboune à la suite de l'engagement d'une opération de fournitures liées à l'activité de catering sans tenir compte des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises. 

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