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Accès des pays au financement pour faire face au coronavirus

L’Algérie soutient les plus pauvres

La communauté internationale et les bailleurs de fonds ont été exhortés à leur assurer un accès au financement aux conditions les plus favorables.

Tous les pays ne sont pas égaux face à la pandémie du Covid-19. Il faut des moyens financiers colossaux pour y faire face dans un premier temps pour limiter les pertes de vies humaines avant de réparer les dégâts considérables qu'elle aura provoqués sur le plan économique. Si les nations les plus industrialisées, durement touchées par le Covid-19, qui en paient encore un lourd tribut finiront tôt ou tard par s'en sortir, il n'en sera certainement pas de même pour les plus vulnérables. De nombreux pays dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable, n'ont pas accès aux soins... Lorsque certains d'entre eux font face à des crises alimentaires. Ces phénomènes qui vulnérabilisent leurs populations s'ils devaient être exacerbés par la pandémie de coronavirus provoquerait un désastre. La solidarité doit s'exprimer prioritairement envers les pays les plus fragiles et ne doit pas s'interrompre. L'argent demeure le nerf de la guerre face à cette tragédie. Les plus démunis risquent donc de payer le prix fort. L'Algérie, très sensible aux causes justes à travers le monde a exhorté ceux qui détiennent les cordons de la bourse à les soutenir, particulièrement, dans cette épreuve tragique que traverse la planète. La communauté internationale et les différents bailleurs de fonds ont été appelés à leur assurer un accès au financement aux conditions plus favorables, a indiqué un communiqué du ministère des finances qui souligne que la pandémie du Covid-19 nécessite une réponse multidimensionnelle. «La communauté internationale et les différents bailleurs de fonds devraient coordonner et fédérer leurs efforts et continuer à assurer au profit des pays, notamment les plus pauvres d'entre eux, un accès au financement aux conditions plus favorables que les conditions concessionnelles actuelles», a déclaré le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya lors de la réunion par visioconférence, des ministres des Finances et gouverneurs de la région Mena (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan) avec la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgievan, qui s'est tenue le 22 avril, a indiqué la même source. Cette rencontre virtuelle qui avait pour thème «Faire face à la pandémie du Covid-19 dans la région Mena: perspectives économiques régionales», a permis aux ministres et gouverneurs de la région Mena d'exposer leurs points de vue, sur les conséquences socio-économiques et les priorités stratégiques à adopter face à cette pandémie. La nécessité pour tous les partenaires d'approfondir leurs concertations pour définir et mettre en oeuvre des plans post-crise de relance de leurs économies nationales a été mise en exergue par l'Algérie qui a également plaidé pour un traitement spécifique du service de la dette soulignant que la pandémie du Covid-19 a provoqué une «crise mondiale» qui nécessite une réponse «multidimensionnelle». Le dispositif de riposte mis en place par l'Algérie depuis le début de la propagation du coronavirus et les moyens tant matériels que financiers mobilisés, dont le principal objectif est de sauver les vies humaines, a été présenté à cette occasion par le grand argentier du pays. L'ensemble des mesures prises par les autorités algériennes sur les plans fiscal, douanier, bancaire et social, afin d'appuyer le secteur économique en ce temps de crise et préserver l'outil de production et l'emploi a été exposé par Abderrahmane Raouya. Le rôle du FMI et les moyens à mobiliser pour faire face à cette crise sanitaire inédite dans l'histoire de l'humanité ont été au coeur des discussions de cette réunion virtuelle.

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