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Fixée à mercredi prochain pour le cycle primaire

L’angoisse plane sur la rentrée

Le personnel éducatif est à pied d’œuvre. Objectif : apporter les dernières retouches pour permettre le bon déroulement d’une rentrée scolaire très particulière.

Pas de répit pour le personnel éducatif. Juste après avoir terminé avec les corrections des copies du baccalauréat, enseignants et travailleurs des établissements scolaires ont enchaîné avec les préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021. Le coronavirus rôde toujours. Pis encore, le bilan quotidien est en hausse, pour le 6e jour consécutif. Dans le pays, tous les regards sont braqués sur ce rebond qui risque de mettre l'année scolaire «en sursis!». Un scénario pessimiste mais probable. À cela s'ajoutent les leçons qui nous viennent de la mauvaise expérience européenne, de même qu'au niveau des voisins tunisiens et marocains, où la rentrée avait entraîné une hausse vertigineuse des contaminations. C'est pour cette raison que les établissements scolaires du pays ouvriront leurs portes, sur fond de prudence sanitaire, afin d'accueillir graduellement les 9 millions d'élèves inscrits aux trois cycles. Les écoles primaires ouvriront le bal. Elles accueilleront à partir de mercredi prochain les chérubins scolarisés. Suivront les CEM et lycées, qui ouvriront leurs portes, le 4 novembre prochain.
Pour permettre aux élèves de regagner les établissements dans de bonnes conditions, les dernières retouches sont apportées lors des conseils de wilayas. Durant ces réunions marathons, des mesures strictes sont recommandées par les acteurs concernés, chacun à son niveau et dans son domaine pour veiller à l'hygiène et à la propreté, à travers toutes les infrastructures éducatives.
Des orientations qui s'inscrivent dans le cadre de l'exécution des recommandations incluses dans le protocole sanitaire contre le Covid-19, spécifique à la rentrée scolaire.
Ce dernier, commandé par le président Tebboune, fut, faut-il le noter, approuvé par les membres du Comité scientifique pour le suivi de l'épidémie du Covid-19. Il vient compléter le protocole «anti-Covid-19», «scrupuleusement» appliqué lors des examens de fin de cycle, du bac et du BEM.
Les bandes colorées au sol, des barrières physiques pour assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves, sont, en effet, déjà en place. Une piste pour réduire le stress des élèves et de leurs parents. Ces derniers auront, faut-il le souligner, la responsabilité de bien expliquer les gestes barrières à leurs protégés et leur fournir les bavettes, «obligatoires» pour tous les élèves. Une dépense nécessaire pour le bien-être de leurs «bambins». Il faut également, retenir que ledit protocole prévoit des opérations de réhabilitation et de nettoyage, qui toucheront l'ensemble des établissements scolaires. Objectif: les rendre prêts le jour «J».
Après avoir trouvé une solution au problème de la surcharge des classes en partageant les élèves en deux groupes, voire trois pour les classes surpeuplées, la tutelle est dans une situation inconfortable. Quelques «points noirs» sont, en effet, signalés ici et là, comme le problème des coupures d'eau récurrentes. Celui-ci prévaut dans plusieurs wilayas. Il s'agit là d'un véritable problème du fait qu'il empêche écoliers et personnel éducatif de se laver régulièrement les mains. La surcharge dans les cantines et le manque de transport scolaire, constituent des problèmes auxquels les responsables doivent répondre. Le compte à rebours a commencé.

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