{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Appelée à jouer un rôle central dans la création de PME

L'Ansej change de statut

La première expérience a montré ses limites et révélé des failles pour lesquelles de nouvelles mesures s'imposent.

Sous les effets d'une mue profonde, en vue de redonner au dispositif d'aide aux jeunes investisseurs, l'Ansej, une nouvelle vision, une approche plus économique que sociale, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des microentreprises, Nassim Diafat, est longuement revenu lors de présentation de son exposé à la rencontre du gouvernement, sur les axes principaux, qui vont régir le nouveau statut de l'Ansej, et qui s'articulent essentiellement sur le «refinancement des microentreprises en difficulté, le remplacement de la formule d'organisation des microentreprises en cabinets groupés par une nouvelle formule de groupement des microentreprises, de l'intégration de la possibilité d'abriter les microentreprises dans des micro-zones spécialisées, aménagées au titre de la location pour les activités de production de biens et de services».
Une réorientation de la mission de l'Ansej qui découle d'une première expérience qui a montré ses limites et révélé des failles pour lesquelles de nouvelles mesures étaient nécessaires pour adapter le dispositif à la réalité économiques du pays.
Désormais, il ne s'agit plus de financer des projets tous azimuts, pour acheter une paix sociale et faire taire la grogne des citoyens, comme cela a été le cas sous le règne des anciens gouvernants, sans objectifs économiques clairs, sinon l'inscription de statistiques de réussite ne reflétant que la masse de projets financés et non leur réussite. Cela étant, il est indéniable que ces nouveaux paradigmes interviendront dans un premier temps, tels que le refinancement des microentreprises en difficulté, à consolider et valoriser les acquis représentés par un volume de réussite, quelque peu conséquent, et en deçà des objectifs fixés.
C'est donc vers une spécialisation de la tâche de l'Ansej, dont le but ultime est sans conteste l'édification d'un tissu de microentreprises, à même de relever les défis de l'heure et impacter positivement la relance économique, à travers l'éradication des obstacles et des freins administratifs et bureaucratiques, qui ont caractérisé le fonctionnement du dispositif durant des décennies où le suivi et l'accompagnement des porteurs de projets étaient quasiment inexistants. Une faille qui a pesé de tout son poids sur les résultats des investissements, du fait que le manque d'expérience dans le domaine de la gestion comptable, fiscale et parafiscale, a fait que les porteurs de projets se sont rapidement retrouvés dans l'enfer des retards de règlement des échéances, synonyme de déclin.
C'est précisément à ce niveau que les mesures telles que le passage à la formule de groupement de microentreprises, laisse entrevoir l'émergence d'un encadrement plus proche des attentes des jeunes investisseurs, dans la mesure où le volume de création de microentreprises revêtira l'habit de clusters où toutes les conditions et l'environnement contribueront à pérenniser les investissements.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours