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La pandémie a mis à nu les systèmes néolibéraux

L’antidote de l’Etat providence

Malgré les pressions, il reste tout de même quelques éléments des acquis sociaux.

La pandémie de Covid-19 qui ravage le monde par son virus le plus dangereux en matière de propagation et de cortèges de victimes qu’il laisse derrière lui, a déshabillé le système libéral dans son expression mondialisée. Le développement humain se voit à travers le coronavirus qui menace la quasi-totalité de la planète, complètement disloquée et démantelée à cause des politiques économiques et sociales les plus débridées et les plus dangereuses quant à l’épanouissement de l’humanité et de sa protection en matière de couverture sanitaire et autres protections sociales que l’Etat est censé assurer de par le monde.
La descente aux abysses de l’humanité se fait exprimer par les systèmes de « santé » marchandisés et intégrés dans la sphère de pertes et profits du néolibéralisme au rythme d’une mondialisation où le libre-échange et la concurrence frénétique et éhontée sont les seuls facteurs d’une gestion fondée sur l’accumulation disproportionnée et inégale des richesses et les moyens de la production au niveau mondial. D’ailleurs, ledit système libéral qui se vantait avoir la solution miracle de développement économique et sa réussite, se voit aujourd’hui complètement laminé et il ne résiste pas à une pandémie de coronavirus dont les moyens en place pour parer à sa propagation ne sont pas adéquats, voire désuets et incapables d’y faire face. Ce sont les politiques basées sur les données imposées par la finance mondiale qui ne vise que l’enrichissement ostentatoire et la concurrence déloyale en ciblant les services publics de protection pour les démanteler sous prétexte que ces services publics coûtent trop pour l’Etat considérés comme des monstres budgétivores à l’image des hôpitaux, les universités, les écoles et autres
services de protection servant de couvertures sociales pour les travailleurs et les fonctionnaires de par le monde.
Ce protectionnisme a été décrié par les dogmatiques de la pensée néolibérale et sa frénésie accrue consistant à imposer des lois scélérates et des mesures visant la déréglementation et le démantèlement desdits services et couvertures sociales qui relèvent d’un droit inaliénable de tout être humain à la médecine gratuite et un enseignement régenté par l’Etat via des politiques de soutien en sa qualité de responsable et mu par la providence.
En Algérie, les conséquences de la mondialisation néolibérale ont eu leurs effets ravageurs durant les années 90 où le pays a été soumis à un plan d’ajustement structurel du Fonds monétaire international des plus destructeurs du patrimoine étatique dans un contexte politique et économique des plus gravissimes qu’avait vécus le pays au rythme de la montée vertigineuse de la violence terroriste et la destruction et la liquidation des entreprises publiques et les activités à caractère de prestations publiques.
Depuis cette période, l’Algérie a été depuis, prise en otage, pour faire pression sur elle et sacrifier ce qui reste comme acquis de la période de l’indépendance et les années 70 où la santé publique et l’éducation, le droit au travail et la couverture sociale dans toutes ses formes constituaient des acquis indéniables et inaliénables et intangibles de l’Etat algérien qui assurait cette mission à l’égard de ses citoyens et citoyennes.
Malgré les pressions, il reste tout de même quelques éléments de ces acquis, même si les enjeux de leur démantèlement sont soulevés à cause de l’offensive de la politique néolibérale soutenue par une compradore à la merci de ses maîtres de l’étranger. Tout cela pour achever ce qui reste comme patrimoine de l’Etat en sacrifiant ainsi le droit aux soins et la couverture médicale des plus profondes et qualitatives sur l’autel d’une privatisation sauvage dont la santé publique du citoyen qui en pâtira gravement. D’ailleurs, cette montée au créneau de l’offensive néolibérale s’est manifestée par les projets de lois inhérents au Code du travail et celui de la santé publique et autres projets antipopulaires qui visent l’affaiblissement et destruction du patrimoine de l’Etat. La crise majeure provoquée par la pandémie de coronavirus est une épreuve qui dénude brillamment l’approche néolibérale et son système inhumain qui ne s’intéresse qu’au profit et à l’accumulation des richesses par une poignée de potentats en remettant en cause les politiques sociales et économiques qui s’adressent aux démunis, aux travailleurs et aux pans entiers de la société dans le besoin en couvertures sociale et sanitaire est plus que drastique.
L’Etat doit retrouver son rôle et sa mission non pas de régulateur, mais bel et bien celui de protecteur pour ne pas dire d’Etat providence qui assure le développement humain et l’épanouissement pour tous avec plus de couverture sanitaire, et plus de couverture sociale sous toutes ses formes. Il y va du rôle de l’Etat et de ses institutions.

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