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L’institution militaire doit poursuivre sa mission sans désemparer

L’armée restera toujours aux aguets

Le pays ne dispose pas d’une classe politique capable d’assumer le destin de la nation en temps de crise.

Voici les principales raisons pour lesquelles l’Institution militaire doit continuer à assumer son rôle de colonne vertébrale du régime algérien, quelles que soient les tribulations politiques dont le pays pourrait être le théâtre.
Le pays ne dispose pas d’une classe politique capable d’assumer le destin de la nation en temps de crise, cependant que le Hirak, quelque légitimes que soient ses revendications, a échoué à désigner ses représentants et à se donner une feuille de route, une année environ depuis son apparition.
La situation dans la région sahélo-saharienne se dégrade de plus en plus (notamment au Mali et en Libye), ce qui commande la stabilisation de l’Etat algérien, le renforcement de la surveillance aux frontières et le rassemblement de tous les Algériens, par-delà leurs convictions et points de vue, derrière leur armée qui émane des profondeurs de ce peuple.
L’élection présidentielle ne constitue pas une fin en soi sur le plan politique. Elle sera suivie d’une révision constitutionnelle très profonde, d’élections législatives pluralises et de réformes qui prendront en compte les aspirations du peuple algérien au mieux-être et à l’état de droit, tout en préparant le pays à affronter les défis de la mondialisation et à ne plus dépendre de la rente pétrolière. Aucun membre du Haut commandement militaire n’a d’ambition politique et aucun des cinq candidats actuels n’est adoubé par l’état-major qui reste uni et homogène autour de son chef, quoi que puissent en dire certains. L’attitude de l’Armée restera inchangée dans les mois et les années qui viennent, autrement dit celle-ci ne s’immiscera, en aucun cas, dans le processus politique qui doit permettre aux Algériens de désigner eux-mêmes leurs représentants à toutes les fonctions, dans la transparence la plus totale. Des preuves irréfutables seront apportées, sous peu, aux Algériens, de l’implication d’officines étrangères dans les affaires de notre pays, laquelle a été d’autant plus aisée qu’elle s’est effectuée à l’initiative de la bande et de ses relais. De ce point de vue, est écrasante la responsabilité de l’ancien président de la République, de sa fratrie et des autres détenus de Blida ; ils ont joué avec le destin de la nation et cherché à écarter (ceci depuis 2013) le chef d’état-major, authentique moudjahid, qui s’est opposé à leur projet criminel. C’est bien la bande et ses multiples relais qui ont œuvré au dévoiement des mots d’ordre du Hirak, lequel, paradoxalement, a radicalisé sa position au moment où le chef d’état-major parlait de dialogue et de concessions réciproques. Nous sommes brusquement passés de «Djeich-Chaâb/khaoua-khaoua» à l’irresponsable «Etrouhou Gaa3» et «Dawla Madania machi iskrariya ». Il s’agissait pour la bande et ses relais de créer le vide dans l’appareil de l’Etat, de saper ses fondements afin de rendre plus commode une intervention étrangère. Le chef d’état-major ne manquera certainement pas d’expliquer, le moment venu, les raisons qui ont conduit les forces de l’ordre et la justice à sévir contre des Algériens manipulés et circonvenus par les éléments de la bande. Quelle que soit l’évolution politique de l’Algérie, le Haut commandement militaire devra demeurer au centre de la vie du pays pour éviter tout simplement l’effondrement de l’Etat algérien, projet diabolique déjà inscrit sur l’agenda de nos ennemis qui sont hélas, beaucoup d’Algériens l’ignorent, très nombreux.

 

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