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Nouvelles peines d'emprisonnement contre les «fuiteurs» de sujets du bac

L'État dans toute sa sévérité

Avoir de la poigne et sanctionner sévèrement tous ceux qui ne respectent pas la loi, c'est aussi cela un État fort...

Vingt-sept personnes ont été mises sous les verrous à cause des fraudes à l'examen du baccalauréat (bac). Rien que pour la journée de mardi dernier, troisième jour de cet examen national, 17 personnes ont été appréhendées et présentées devant les autorités judiciaires. «Ils sont impliqués dans la fuite des sujets de l'examen du baccalauréat ou la diffusion des corrigés», indique le ministère de la Justice dans un communiqué. Ces fuites qui semblent bien organisées ont été «détectées» sur les réseaux sociaux par les services de sécurité en charge de la cybercriminalité. Les auteurs de ces crimes ont été signalés à travers diverses régions du pays, tout comme leurs tentatives de fraude... Dans ce cadre, le tribunal de Aïn Bessem (Bouira) a condamné à une peine de 2 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience à l'encontre de l'accusé répondant aux initiales A.M.F 18 ans, pour avoir publié sur son compte Facebook le sujet de langue arabe, filière lettres et philosophie une heure après le début de l'épreuve, a précisé la même source. Le tribunal de Lakhdaria a condamné le prévenu répondant aux initiales Kh. M.T à une peine d'un an de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 Da pour avoir passé à la place de son frère l'épreuve de la langue anglaise. Le tribunal d'El-Menia (Ghardaïa) a condamné la prévenue répondant aux initiales F. M, 27 ans, à une peine de 18 mois de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA pour avoir diffusé le sujet de la langue arabe, filières sciences expérimentales, mathématiques, technique sport, gestion et économie. Plusieurs peines d'un an de prison ferme assorties d'une amende ferme de 100 000 DA ont été infligées par plusieurs juridictions, dont le tribunal de Laghouat contre la prévenue répondant aux initiales T.S âgée de 31 ans et le prévenu K.A.Dj qui a publié les réponses de l'épreuve des mathématiques pour le compte de l'un de ses amis. Il s'agit également du tribunal de Djelfa contre les prévenus répondant aux initiales M.R.R 28 ans, A.R 43 ans et Gh.I 24 ans, pour avoir publié le sujet de l'épreuve de la langue arabe et du tribunal de Messaâd (Djelfa) contre le prévenu Y.B 26 ans et les trois prévenues B.M.B 23 ans, B.M.Ch 22 ans et F.A 18 ans. La même peine a été prononcée par le tribunal de Aïn Oussara contre H.R 25 ans et H.M 23 ans. D'autres «fuiteurs» de sujets ont été placés sous mandat de dépôt en attendant d'être jugés dans les prochaines heures. Il s'agit de Ch.M 22 ans par le tribunal de Ghardaïa, T.I 23 ans par le tribunal de Tébessa, B.Kh 23 ans par le tribunal de Tiaret, K.H 18 ans par le tribunal de Tissemsilt. Les mis en cause tombent sous les dispositions prévues par la loi du 28 avril 2020, modifiant le Code pénal. Avec ces arrestations et le cadre juridique qui permet leurs poursuites judiciaires, l'Etat semble vouloir donner l'exemple afin de mettre fin à ce fléau qui aura trop duré. D'ailleurs, ils sont passés en comparution immédiate et les sentences sont tombées très rapidement. Une exemplarité qui devrait faire réfléchir à deux fois ceux qui seraient tentés par un tel acte. L'exemple des fake news durant la pandémie de Covid-19 est le plus frappant. Au début de la crise sanitaire, les autorités avaient arrêté plusieurs personnes qui «jouaient» avec ces fausses informations. Les fake news sont retombées plus vite que la pandémie, au moment où elle continue de faire des ravages à l'étranger. La sévérité de l'Etat aura permis d'endiguer ce phénomène. Comme cela a été le cas avec le port du masque obligatoire. Les sanctions financières et leur application ont poussé les citoyens à se conformer à cette obligation. On est devant le même scénario que celui de la ceinture de sécurité. Il y a 15 ans, personne n'aurait imaginé que nos automobilistes allaient se plier à cette exigence. Après quelques années, cela est devenu une habitude bien ancrée dans la société. Le nouvel arsenal juridique contre les bandes organisées va dans le même sens. Si les dispositions qu'il contient sont appliquées à la lettre, la criminalité urbaine va certainement baisser. Il ne s'agit pas là de libertés individuelles, mais de questions qui touchent la santé mentale et physique des citoyens. Mis à part ceux qui se «nourrissent» de ce type de pratiques, personne ne va crier au scandale. Avoir de la poigne et sanctionner sévèrement tous ceux qui ne respectent pas la loi, c'est aussi cela un État fort. Il est temps de sonner la fin de la récréation...

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