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Les signes du changement encore peu perceptibles

L’Exécutif dans l’obligation de résultat

Dans l’expectative et dans l’attente de voir arriver des changements spectaculaires et des impacts directs sur la vie des citoyens, suite à l’élection présidentielle, la période de flottaison par laquelle passe l’activité politique, économique et sociale, semble donner l’image d’une frustration, où les effets annonciateurs de la nouvelle République, n’ont pas été ressentis comme un déclic marquant le début d’une nouvelle ère. A ce titre, plusieurs voix se sont élevées pour qualifier de latente, la gestion du gouvernement Tebboune des affaires et des dossiers pour lesquels les Algériens avaient mis tous leurs espoirs de dénouement positif, fidèles aux promesses contenues dans le programme électoral du président. Prétextant la crainte de voir l’Algérie tomber de Charybde en Scylla et renouer avec les traditions malsaines qui ont marqué la gouvernance chaotique du pays ces dernières décennies, les mêmes sons de cloche qui ont marqué par leur surdité et leur refus de tout dialogue, la période fébrile de blocage qui a précédé la mise en place du processus électoral, retentissent aujourd’hui, après moins de deux mois, de l’émergence de la nouvelle équipe gouvernementale, pour crier au redéploiement des tentacules de l’ancien régime.
Or, sur le terrain, bon nombre d’observateurs font inexorablement le constat et l’antithèse de cette lecture minimaliste de la situation. Ils ne manquent pas d’expliquer cette absence de concrétisation de mesures nouvelles et poignantes, qui s’apparente faussement à un passage à vide, par un travail de fond et de préparation de bases législatives et juridiques solides, qui serviront justement à pérenniser les prochaines actions du président de la République, de façon à rompre définitivement avec les pratiques à effet cosmétique qui ont âprement marqué les solutions prônées par l’ancienne gouvernance. Un travail dont les premiers effets se profilent à travers les rencontres et les consultations du président de la République, avec les différents acteurs de la scène politique, économique et sociale en vue d’aboutir à un consensus reflétant la volonté d’adhésion à un dialogue inclusif, d’où émergeront les grandes lignes d’une feuille de route englobant le traitement adéquat des grandes préoccupations et attentes de la société. Parallèlement, il faut dire que durant cette période considérée comme plate et sans effet sur la population, les instructions du président de la République, adressées au gouvernement lors des Conseils de ministres, tendent essentiellement à regagner la confiance des citoyens. Ces dernières se traduisent par des orientations fermes à éradiquer les effets néfastes des différents lobbies qui ont miné les secteurs stratégiques tels que la santé, le commerce extérieur, les fonciers agricole et industriel, et la grande distribution, pour ne citer que ceux-là. Des actions qui commencent à faire beaucoup de bruit, à l’ image de la problématique du lait, ou l’importation de véhicules, auxquelles le gouvernement tente de prescrire un traitement frontal et direct, et ce sans parler des récentes actions ministérielles, qui ont porté sur un large programme de défiscalisation des salaires, des mesures de facilitation des procédures de création d’entreprises, et les mesures d’incitation à l’investissement dans les secteurs à ranimer tels que l’agriculture, le tourisme et les services.

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