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Dans le but d’éviter de rééditer la gestion des statu quo

L’exigence de répondre aux urgences politiques

Le calendrier politique est très chargé de priorités, les chantiers sont énormes, il va falloir investir dans le temps pour que les solutions viennent à point nommé.

L’activité politique interne semble en train de faire sa mue en attendant que les mécanismes d’un processus de dialogue national soient mis en branle sur la base d’une conception bien encadrée et bien déterminée.
Certes, le volet de la politique étrangère a pris le dessus, ce qui est tout à fait normal de par les enjeux cruciaux qui se dressent au pays à travers ses frontières qui sont entourées d’une lame de feu dangereuse, surtout au niveau du voisin libyen, mais aussi la ceinture frontalière du Sahel. Le volet interne et ses impasses qui remontent à une dizaine de mois, doivent aussi être traités de la manière la plus énergique pour asseoir rapidement les bases d’une solution politique et institutionnelle à ladite crise qui s’est inscrite dans le temps.
La feuille de route politique est normalement étayée sur la base des urgences qui sont connues d’emblée, à savoir un dialogue inclusif avec tout le spectre politique que renferme la classe politique en l’élargissant aux dynamiques de la société civile et les personnalités nationales. Le volet qui a trait aux personnalités nationales a bel et bien été entamé et se poursuivra pour toucher plus de symboles et de figures influentes sur la scène politique nationale. Il reste que cela soit corroboré par une dynamique qui enclenchera l’amorce d’un dialogue franc et direct avec les composantes et les formations qui constituent la trame de fond de la classe politique nationale. Le dialogue intrinsèque pourrait produire des effets positifs dans la mesure où les consultations vont se dérouler autour de l’essentiel qui taraude la majorité des Algériens, à savoir un changement serein et concret à la fois. L’une des expressions manifestes du changement, vient de la révision de la Constitution comme première préoccupation de la classe politique et les dynamiques de la société civile dans leur ensemble. Mais entre le vouloir et le pouvoir il y a un fossé qu’il faut surmonter pour arriver à joindre l’utile d’une urgence politique qui s’impose en matière de changement, et l’agréable, à savoir de mettre une fois pour toutes les jalons d’une issue salvatrice à la crise qui persiste même si le danger a été épargné. Le temps passe, les enjeux se font de plus en plus manifester comme urgences dont la résolution doit être rapide et efficace pour entamer l’étape cruciale de la mise en branle d’un mécanisme qui se chargera de recentrage et de parachèvement de l’édifice institutionnel et de la réforme de l’Etat pour qu’il puisse assumer les fonctions qui s’imposent à la lumière des mutations que traverse le pays depuis l’irruption de l’élan du 22 février et ses succédanés. On comprend l’implication intensive dans le dossier de la Libye puisque il y va de la sécurité nationale et de la souveraineté du pays. Mais l’urgence politique impose aussi de faire en sorte que les dossiers de ce genre doivent être imbriqués dans le même sillage des autres priorités pour en faire un canevas d’ensemble pour une solution de la crise politique du pays dans son ensemble.
La nécessité d’aller vers une série de rencontres élargies à la classe politique semble la voie idoine pour contenir ce qui reste comme forme de « résistance » et de scepticisme qui est au demeurant légitime de par l’ampleur de la crise et les défis grandioses à transcender dans le but d’aplatir la situation et gagner les esprits via des mesures d’apaisement susceptibles de redonner confiance à l’ensemble politique que ce soit la classe politique avec son prolongement qui est la dynamique de la société civile ou les forces vives qui se trouvent y compris au sein de l’Etat et ses institutions. Le calendrier politique est très chargé de priorités, les chantiers sont énormes, il va falloir investir dans le temps pour que les solutions viennent à point nommé. C’est une manière d’aller vers des solutions d’une manière graduelle, mais cela doit tenir compte des urgences pour ne pas se laisser entraîner dans une spiral kafkaïenne qui pourrait se transformer en une véritable force inhibitrice de la volonté du changement. Il est urgent de s’atteler à la tâche, le temps est une arme à double tronchant. C’est dire la nécessité d’envisager une feuille de route en synergie avec la situation politique en cours et les exigences d’un changement qui reflète le processus en cours.

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