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Bruits de bottes à nos frontières et l’armée alerte les Algériens

L’heure de la grande bataille

La menace n’est pas factice. Aux Algériens d’être conscients des desseins inavoués que cherchent à concrétiser leurs ennemis.

Un peuple qui cède au chant des sirènes et voit dans l'étranger un allié contre son Etat, est perdu. Les deux premières décades du XXIe siècle sont riches en exemples de pays qui se sont effondrés, pour la simple raison qu'une partie de leur peuple a cru au discours d'une démocratie importée. L'Irak, la Syrie et la Libye illustrent parfaitement cet état de fait. Si l'Algérie a pu résister aux multiples tentatives de déstabilisation, c'est principalement en raison d'une farouche opposition de son peuple à toute ingérence étrangère. Souvenons-nous, au coeur des événements de Kabylie en 2001, c'était toute la société qui avait rejeté le concept de «peuple kabyle» prononcé à dessein par le Parlement européen. C'était aussi l'écrasante majorité de cette même société qui n'a pas adhéré à la tentative de semer le chaos dans le pays, en 2011. Et c'est aussi le même peuple qui s'est détourné des appels au soulèvement lancés de l'étranger, en 2014 et 2017. En cela, les Algériens qui ont déclenché la plus belle révolution authentiquement pacifique de l'Histoire du monde moderne, ont très largement démontré leur maturité. L'ANP, qui a la conviction profonde du rôle de la société dans la stabilité dont jouit l'Algérie dans un océan de violence, entend «investir dans les capacités du peuple algérien à faire face à toutes les épreuves». Il faut dire que l'heure est grave et les attaques de toutes sortes, politiques, médiatiques, diplomatiques... etc. sont trop visibles pour qu'on les ignore. L'institution militaire est prête au combat, mais le grand combat reste celui des Algériens qui se doivent «de conforter et de renforcer le front interne». L'enjeu est aussi important, si ce n'est plus, que pour les exemples cités plus haut. Et pour rester debout et fier de sa souveraineté et sa liberté de parole aux plans régional et international, il est impératif de «faire ainsi échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses orchestrées par des parties hostiles connues». C'est cela le vrai champ de bataille. En Irak et en Libye, la société était le ventre mou et la faille percée dans le corps des nations avait eu lieu dans la tête et l'esprit des citoyens. C'est ce que tentent de faire encore une fois les forces de la haine en Algérie. Elles visent «à saper l'unité du peuple». Une brèche qui leur permettrait de mettre en doute «l'orientation nationale sincère, juste et courageuse adoptée par les hautes autorités du pays», juge L'Editorial de la revue El Djeïch.
La menace n'est donc pas factice. En ces temps de «détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière et la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région», les ingrédients d'une intrusion physique d'éléments terroristes est à prendre au sérieux. Et souvenons-nous encore qu'en Syrie, la baisse de vigilance d'une partie des Syriens a été un facteur déclenchant de la violence terroriste dans leur pays. Les menaces qu'entrevoit l'ANP sont indirectes, mais «nous concernent et nous devons nous tenir prêts à y faire face». Ce qu'il faut retenir de L'Editorial de la revue El Djeïch, un appel sincère et patriotique au peuple algérien «d'être conscient des desseins inavoués que cherchent à concrétiser ces parties ennemies». Une prise de conscience qui doit se matérialiser par une mobilisation du peuple «autour de sa direction pour les déjouer».

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