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Marches de soutien à l’élection présidentielle

L’impératif du respect de l’Autre

Entre opposants et défenseurs de l’élection présidentielle, des voix s’élèvent pour appeler au civisme et au respect de l’Autre, consacrant la démocratie.

La prochaine échéance électorale sera sans doute de l’histoire de l’Algérie indépendante. En effet, des centaines de citoyens ont marché à Médéa, Annaba, Mascara, Saïda, Oran, Tissemsilt et dans d’autres wilayas pour exprimer leur soutien à l’organisation de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, a-t-on constaté.
Issus de la société civile, la famille révolutionnaire, des organisations professionnelles et syndicales, ces citoyens ont scandé, lors de ces marches, des slogans favorables à la tenue de ces élections et à l’appui à l’Armée nationale populaire (ANP). Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles était écrit, entre autres, «Oui à l’élection» et soutenant les décisions de l’état-major de l’Armée. Des citoyens participant aux marches ont affirmé que «l’élection prochaine constitue l’unique solution pour sortir de l’impasse politique actuelle», alors que d’autres ont estimé que «cette mobilisation n’est en faveur d’aucun candidat, mais pour le bien et la stabilité du pays». Le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, en appelant les Algériens à «participer massivement» à la prochaine présidentielle, a salué ces marches les qualifiant de «véritable élan populaire qui s’est propagé à travers tout le pays, scandant des slogans patriotiques». Il a estimé que le peuple veut se diriger massivement aux urnes le 12 décembre prochain, afin de «faire réussir les présidentielles et contribuer, par conséquent, à édifier un avenir prometteur », tout en notant « la cohésion intimement soudée entre le peuple et l’Armée ». Toutefois, si ces marches de soutien n’ont malheureusement pas été du goût des opposants, d’où des perturbations et des agitations, voire même des arrestations, des voix se sont élevées contre ces «comportements négatifs», rappelant les droits et les obligations des uns et des autres constituant les fondements même de la démocratie. Ainsi, des responsables politiques, des universitaires et même les médias ont, à ce titre, rappelé «la nécessité pour tout citoyen de respecter la différence d’opinion». Si les opposants expriment librement leur opinion via des manifestations, «l’autre frange importante de la société civile a le droit de défendre le bien-fondé de la tenue du prochain rendez-vous électoral», argument mis en avant par l’ensemble des candidats à la présidentielle et par leurs représentants depuis le début de la campagne électorale. Allant plus loin, ceux-ci s’appuient sur le fait que le changement tant espéré permettant «l’édification d’une Algérie nouvelle», ne peut se faire par le simple rejet. L’attitude des activistes du Hirak à travers les comportements hostiles observés sur le terrain, est perçue comme une « mauvaise compréhension du sens de la démocratie » par des citoyens favorables au vote empêchés de marcher à Annaba et Oran.

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