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Les prix du pétrole franchissent la barre des 30 dollars

L'or noir va-t-il sortir du rouge?

Les cours qui étaient sous pression après les menaces de sanctions commerciales américaines contre la Chine ont fait un bond remarquable, hier.

Le déclic? Le pire fait-il partie du passé? Le niveau affiché par le baril le laisse augurer. Les prix du Brent, référence du pétrole algérien, pour livraison en juillet, s'échangeaient hier, vers 13h00 à 29,29 dollars enregistrant une nette hausse de 2,09 dollars par rapport à la séance de la veille. Les cours qui étaient sous pression après les menaces de sanctions commerciales américaines contre la Chine ont fait un bond remarquable.
Le président américain qui soupçonne les Chinois d'être derrière la propagation de la pandémie de coronavirus, les menace de rétorsion.
Les pertes humaines sont immenses. Plus de 240.000 morts à travers le monde. La Chine qui est son foyer originel est pointée du doigt par le locataire de la Maison-Blanche. Il brandit le spectre d'éventuelles «conséquences» si elle était «sciemment responsable».
Le successeur de Barack Obama estime que l'épidémie de Covid-19 qui est apparue en décembre dernier dans la ville chinoise de Wuhan aurait pu être stoppée mais elle ne le fut pas. Son secrétaire d'Etat en a remis une couche.
Il y a «une quantité significative de preuves» que le nouveau coronavirus était sorti d'un laboratoire chinois, a affirmé Mike Pompeo.
Des indices qui montrent que le président américain serait sur le point de mettre à exécution les représailles commerciales avancées contre Pékin convaincu que le Covid-19 provenait d'un institut de virologie chinois. Cela n'a pas pour autant démonté un marché pétrolier qui était déjà bien mal en point. Il y a comme un vent d'espoir de voir les prix rebondir après la chute historique du pétrole américain notamment, qui s'est effondré le 20 avril en zone négative à moins de 37 dollars.
Le ministre de l'Energie, président en exercice Mohamed Arkab les verrait entre 35 et 40 dollars, au second semestre 2020. Force est de constater qu'il y a trop d'embûches sur le chemin qui les mènera vers ce niveau. S'ils sont enclins à plus de stabilité, leurs rebonds cycliques sont plutôt timides. Leur «performance» d'hier laisse cependant augurer que cet objectif ne relève pas d'une vue de l'esprit. Certains indices montrent en effet que le pire fait peut-être partie du passé. La pandémie du coronavirus donne l'impression de reculer.
Les pays industrialisés, gros consommateurs de pétrole (Chine, Allemagne, France...), commencent leur déconfinement pour relancer leur appareil économique paralysé par le Covid-19. Le déconfinement pourrait amener un redémarrage, attendu que «seulement» 245 millions de personnes dans le monde demeurent calfeutrées chez elles, contre 4 milliards d'individus fin mars, estime Eric Lewin Journaliste pour BFM Business.
«La hausse progressive de la demande pétrolière en raison de la reprise de l'activité économique mondiale d'une part, et la réduction de l'approvisionnement d'autre part, vont permettre une stabilisation progressive du marché pétrolier et une tendance haussière des prix» avait pronostiqué le président de l'Opep, Mohamed Arkab. Un avis partagé par l'agence Moody's.
«D'importants ajustements de l'offre en temps voulu devraient contribuer à équilibrer le marché plus tard en 2020, mais le rythme du rééquilibrage du marché et de la hausse des prix du pétrole dépendra de la reprise de la demande», avait estimé Elena Nadtotchi, vice-présidente et responsable du crédit de la célèbre agence américaine de notation financière. Le baril n'a pas encore vu le bout du tunnel.

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