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La loi de finances complémentaire atterrit au Sénat

L'ultime étape

Le document a été présenté aux membres de la chambre haute lors d'une plénière présidée par le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil.

Le périple du projet de loi de finances complémentaire 2020 est sur le point de prendre fin. Le document a été présenté aux membres de la chambre haute lors d'une plénière présidée par le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. C'est autour de ce texte que s'articulera la gestion du pays, pour cette année bien particulière, qui est dominée par une double crise majeure. L'une due à la pandémie du coronavirus, la seconde, financière, provoquée par la dégringolade des prix du pétrole, qui ont asséché les finances du pays qui tire l'essentiel de ses revenus des exportations pétrolières, en net recul.
Ces deux facteurs, qui ont terriblement affecté l'économie nationale, sont étroitement imbriqués. C'est dans cette conjoncture que le gouvernement a dû jongler pour apporter un correctif de taille: confectionner la loi de finances complémentaire sur la base d'un baril de pétrole à 30 dollars au lieu des 50 initialement prévus, à l'origine, par la loi de finances 2020, signée au mois de décembre dernier par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. Hormis quelques amendements, la justice sociale, les transferts sociaux et la préservation du pouvoir d'achat sur
lesquels repose le caractère social de l'Etat, ont été préservés. Il y a eu des décisions importantes qui ont été prises en faveur des bas salaires, l'augmentation du Snmg qui passe de 18000 dinars à 20000 dinars, l'exonération des revenus égaux ou inférieurs à 30000 dinars, des primes exceptionnelles pour le personnel soignant et les travailleurs exposés au Covid-19...
Deux amendements approuvés, au demeurant par l'APN, ont focalisé l'attention. Le premier concerne la réduction des augmentations des taxes sur les véhicules touristiques légers. Le second prévoit la prolongation de l'application de la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) concernant les activités touristiques à 9% jusqu'au 23 décembre 2021. Parmi les points qui ont soulevé des critiques, il y a l'augmentation de la taxe sur les produits pétroliers, qualifiée «d'injuste pour le simple citoyen» par le sénateur Abdelkader Moulkhoua du RND. L'augmentation du Salaire national minimum garanti (Snmg) et la suppression de l'impôt sur le revenu pour les salaires inférieurs à 30000 DA étaient une «charge économique», dira de son côté son collègue Ahmed Bouziane du tiers présidentiel, tout en reconnaissant que les augmentations dans les produits pétroliers sont «légitimes», regrettant cependant qu'ils seront supportés par le citoyen lambda. Globalement, c'est l'union sacrée.

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