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À une semaine du début de la campagne électorale

La bataille commence sur la Toile !

Les équipes de campagne sont en train d’utiliser les nouveaux outils de communication pour faire la promotion de leurs candidats. Ils se livrent une véritable «guerre» à coups de pages Facebook, sites Internet et même vidéo…

La présidentielle se jouera-t-elle sur la Toile ? Certains candidats semblent, en tout cas, jouer cette carte à fond. Ils ont déjà commencé leur campagne « virtuel » alors que le début officiel n’est prévu qu’à partir de dimanche prochain. Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune sont les plus actifs dans cette «bataille».
Les deux favoris dans la course à El Mouradia sont en train d’envahir la Toile. Leurs équipes sont en train d’utiliser les nouveaux outils de communication pour faire la promotion de leurs candidats. Ils se répondent du tic au tac ! Tebboune avait lancé les «hostilités», samedi dernier lors de la présentation de son programme électoral, en mettant en ligne son site Internet et sa page facebook. Sa biographie, ainsi que ce fameux programme y sont «placardés». Le lendemain, Ali Benflis réplique !
La présentation du programme présidentiel du président de Talaie El Hourriyet est diffusée en live sur sa page facebook avant que ses partisans ne la diffusent sur d’autres pages pour tenter l’effet de «vitalité». Benflis a également enregistré des vidéos, diffusées quotidiennement, afin de se présenter au public, de rappeler son parcours et donner sa vision de l’Algérie future. Il a agrémenté le tout par un film sur les coulisses du «Jour B» (présentation du programme), comme aiment l’appeler ses partisans. Les trois autres candidats, à savoir Abdelaziz Belaïd, Azzedine Mihoubi, et Abdelkader Bengrina se font encore très discrets.
Le premier est dans une communication pas très digitale en se contentant de faire des revues de presse alors que le dernier fait le «buzz» par ses déclarations loufoques et populistes.
En fait, il paraît clair que dans cette «battle» Benflis part avec une longueur d’avance. Il est le seul à avoir une page facebook reconnue officiellement par l’administration de ce réseau social. Mieux, elle est du niveau d’un «influenceur» avec 1,3 million d’abonnés contre 61 000 pour Tebboune, 4 000 pour Mihoubi, 137 000 pour Belaïd et 126 000 pour Bengrina. C’est également la seule à être mise à jour régulièrement, et ce depuis des années. On sent le travail d’un vrai «community manager» derrière. Plus que ça, Benflis dispose de son compte personnel où il s’est habitué, depuis des années, à communiquer. C’est une source d’informations pour beaucoup de journalistes qui y trouvent en temps réel ses réactions à propos de l’actualité nationale. Il semble surfer mieux que ses concurrents sur la puissante vague d’Internet et des réseaux sociaux. Certes, nous ne sommes pas aux Etats-Unis avec une communication digitale faiseuse de présidents, mais ce canal n’est pas du tout à négliger, particulièrement dans le contexte brûlant qui marque actuellement le pays. C’est un secret de Polichinelle que de dire qu’il sera très difficile pour tous les candidats d’organiser des meetings populaires, et même s’il n’y a rien qui dit que la foule répondra présent. On a du mal à imaginer des jeunes venir assister à ces rencontres «partisanes». Si les élections sont libres et indépendantes, comme on nous le promet, il faudra convaincre en trois semaines les électeurs. Quel meilleur moyen que les réseaux sociaux ? Surtout dans un pays où Facebook est désormais une partie inhérente du quotidien des Algériens. On parle là de plus de la moitié de la population qui dispose d’un compte, plus de 22 millions. L’Algérie est un pays de plus en plus connecté. Jeunes et moins jeunes tapotent sur leurs smartphones à la recherche des dernières news. Le Hirak a boosté cette tendance où l’on a vu les plus âgés ouvrir un compte sur ce réseau social. C’est donc une niche inespérée pour ces candidats du fait qu’ils peuvent y puiser l’Algérie dans toute sa profondeur. La balle est dans le camp des équipes de campagne pour gagner la« guerre » du viral. Ils devront « bombarder » pour faire du buzz, du buzz, et encore du buzz...

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