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Mouvement Ennahdha

La candidature de Benaïcha se précise

Pour la première fois, l’option de présenter le propre candidat du parti se dessine au sein des structures de cette formation politique.

Le Mouvement Ennahdha a réitéré sa position favorable à la participation à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, qu’il qualifie de « cruciale et indispensable, et aussi d’impérative dictée par l’intérêt national ». «Nous nous démarquons officiellement et définitivement du courant du boycott », a déclaré Yazid Benaïcha, secrétaire général de ce parti, lors des travaux de la session ordinaire de son conseil consultatif national. Le maintien de la situation actuelle aggraverait la crise politique et ferait d’elle, en plus, une crise économique et sociale », a-t-il ajouté. A cette occasion, le même responsable politique a tenu à souligner que les autorités doivent rassembler le reste des conditions nécessaires pour la réussite de cette élection, à savoir, «des mesures d’apaisement et d’encouragement, notamment le départ du gouvernement Bedoui, étant un obstacle administratif» soutenant que «l’intérêt national passe avant toute autre considération». Pour ce qui est de la formule de cette participation, il faut rappeler qu’Ennahdha avait, au moins, depuis le début de l’année en cours, pris le choix «d’appuyer la candidature d’une personnalité nationale jouissant de compétences avérées et capable de rassembler le plus de courants et de partis possibles». Or, à près de deux mois du rendez-vous électoral, ce choix s’avère de plus en plus difficile et la piste du candidat consensuel s’éloigne davantage. De ce fait, l’idée de faire cavalier seul «s’est imposée pour les membres du conseil consultatif national», selon certaines indiscrétions. Une bonne partie parmi ces membres serait favorable à une candidature de Yazid Benaïcha, considérant cette première expérience comme un «véritable baromètre pour mesurer l’ancrage de ce parti et une bonne expérience pour ses jeunes militants via l’opération de collecte des signatures». Par ailleurs, au-delà de ces aspects, il est aujourd’hui clair, on ne peut mieux, que la mouvance islamiste est plus que jamais divisée. En effet, le projet d’entente et de consensus s’est évaporé, pour ne pas dire enterré. Le premier responsable d’Ennahdha a regretté, dans ce sens, la non-tenue des rencontres de concertation dans le cadre de l’initiative baptisée Forum du dialogue national.
Son prédécesseur au même poste, Fateh Rebaï, avait révélé auparavant que les conditions actuelles ne sont pas favorables pour l’émergence d’un candidat islamiste faisant le consensus ». Il y a lieu de relever également la différence des positions des partis de ce courant. Si ceux qui peuvent peser par leurs leaders (Abderrezzak Makri, Bouguerra Soltani, Abdellah Djaballah) ne participent pas au prochain scrutin, d’autres moins importants y vont en rangs dispersés. sachant qu’il est quasi certain qu’ils ne réaliseront que de petits résultats. Au moment où El Islah n’arrive toujours pas à trouver qui soutenir et qui pourrait donc se rabattre sur leur dirigeant, des tentations d’expériences en solo Bengrina et Benaïcha) serait-elles les preuves que ces partis, dépassés par le Hirak populaire, n’ont désormais plus la capacité de mobiliser l’électorat comme ce fut par le passé ?

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