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Restructuration du secteur industriel

La détermination de Ferhat Aït Ali

«Jusqu'à présent, nous avons soumis cinq projets de décrets exécutifs qui encadrent la plupart des industries, en particulier les industries de montage et leur transformation.

C'est un réel coup de pied dans la fourmilière, que veut donner le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali, annonçant lors de la rencontre du gouvernement avec les walis, «nous travaillons pour transformer le secteur industriel d'un gaspilleur des deniers publics en un créateur de plus-value et de fiscalité. Nous apporterons des amendements et des réformes pour établir un régime commun qui permette au secteur public et au secteur privé de fonctionner de la même manière en termes de degré de flexibilité dans la gestion et d'obtenir le soutien des pouvoirs publics». Une feuille de route qui tend à sortir le secteur de l'industrie du marasme dans le quel il a été plonge depuis des décennies, au point ou c'est devenu le terrain d'opération des plus grandes affaires de corruption et de bureaucratie, qui s'avèrent être à l'origine de grands retards accusés dans la réanimation d'importants leviers économiques, tels que l'exploitation minière et l'industrie automobile, qui jusqu'à aujourd'hui souffrent d'une absence de vision et de législation.
À cet effet, le ministre de l'Industrie s'est exprimé sur la mise en place d'outils juridiques incontournables, tels que le nouveau Code de l'investissement qui sera prêt avant la fin du mois d'octobre prochain et de la création de l'office national du foncier industriel. Deux étapes clés dans le parcours de l'investisseur et devant lesquels les opérateurs se heurtaient à un mur de bureaucratie et de passe-droits, où seuls les plus privilégiés arrivaient à se frayer un chemin vers la réalisation de leurs projets.
Un mode de fonctionnement qui, a favorisé l'exclusion et le clientélisme qui ont, au fil des années, tué tous les espoirs de milliers d'investisseurs honnêtes et soucieux du développement et de la croissance du pays.
Il faut dire que la tâche est ardue et nécessite, un assainissement profond du secteur et une concentration sur les vrais blocages. Dans ce sens, Ferhat Aït Ali est revenu sur l'épineux problème de la sous-traitance précisant que «jusqu'à présent, nous avons soumis cinq projets de décrets exécutifs qui encadrent la plupart des industries, en particulier les industries de montage et leur transformation en industries intégrées avec le plus grand pourcentage d'intégration. Ils permettront d'encourager les véritables intégrateurs, les petits fabricants, les sous-traitants, les fabricants de matériel et de pièces détachées pour tous les usages». Dans le détail, le ministre explique que «le marché national de la sous-traitance est estimé à des milliards de dollars, mais il n'a pas été satisfait car les sous-traitants n'ont pas bénéficié d'avantages fiscaux et douaniers. Ces textes feront du sous-traitant la fondation pour lancer une base industrielle plus large». Des précisions, qui, aux yeux des observateurs, demeurent incomplètes et ne précisent pas les réelles chances de pérennité des sous-traitants, du fait que la réussite de leurs entreprises repose essentiellement sur les volumes de production, qui doivent été conséquents et proportionnels à leurs investissement et coûts des phases d'exploitation.

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