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La diplomatie algérienne tourne à plein régime

«L’Algérie est la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres dans le dossier libyen», selon un haut responsable de ce pays.

Le président du Haut conseil d’Etat libyen, Khaled Al-Machri, a mis en avant le rôle de l’Algérie et ses démarches pour une solution pacifique de la crise que vit son pays, en tenant des propos élogieux, particulièrement en direction de notre diplomatie. «Nous considérons que l’Algérie est la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres, c’est même incontestable et nous nous félicitons du retour de sa diplomatie sur la scène libyenne», a déclaré Al-Machri, qui était l’invité de l’émission « L’Histoire en marche», sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale.
Evoquant la participation de l’Algérie aux travaux de la conférence de Berlin sur la crise libyenne, prévue demain, Al-Machri a indiqué que le Haut conseil d’Etat libyen « a fortement insisté », durant ses consultations avec la mission des Nations unies et d’autres responsables, sur « l’impératif de la présence de l’Algérie » à cette conférence, qui se tient sous l’égide de l’ONU. A ce propos, le haut responsable libyen a fait état de «la préparation d’une visite à Alger d’une délégation de l’importante institution qu’il dirige pour expliquer, tous les tenants et aboutissants du conflit libyen, à l’ensemble des forces partisanes, parlementaires et populaires».
Concernant le cessez-le-feu et le refus de maréchal Khalifa Haftar de signer l’accord de Moscou, Al-Machri a expliqué «qu’en dépit de la remise officielle du document à toutes les parties, deux jours avant la date de sa signature, le Maréchal Haftar avait évoqué, lors de la cérémonie, des réserves, alors que nous (Gouvernement d’entente nationale) avions accepté le pari pour parvenir à une solution consensuelle et mettre fin au conflit». Mettant l’accent sur la primauté de l’intérêt de l’Etat, l’invité de la Radio nationale a souligné : «Nous avons tenu à signer ledit document en exigeant qu’aucun changement ne soit apporté aux dispositions de l’accord de cessez-le-feu», en affirmant au passage que par ce geste, «le Gouvernement d’entente nationale a voulu démontrer sa volonté de préserver la vie des Libyens et de protéger leurs biens». Il n’a pas manqué d’exprimer sa «surprise» quant à la demande de temps supplémentaire du maréchal Haftar. Pour le président du Haut conseil d’Etat libyen, «le délai demandé par Haftar n’est qu’une manœuvre pour gagner du temps», car, a-t-il dit, «nous ne voyons aucun empêchement à cet accord, mais nous pensons, en revanche, que les appuis du chef militaire nourrissent encore l’espoir de le voir s’emparer de la capitale Tripoli ou de la région ouest (Misrata et Zaouïa)». Il a ajouté que son refus de signer «est en réalité soufflé par des puissances qui n’ont cure de l’intérêt de la Libye et qui ne veulent nullement que les peuples arabes jouissent de stabilité et accèdent à des élections démocratiques». Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement d’opposition (aile Haftar, Ndlr), le docteur Abdelhadi Al-Hawij, reçu en Algérie il y a quelques jours, a lui aussi exprimé ses remerciements à son homologue algérien, Sabri Boukadoum, pour tous les efforts déployés par notre diplomatie en faveur d’une solution politique à cette crise. «Le rôle crucial de l’Algérie est reconnu à l’échelle internationale», selon l’enseignant universitaire en sciences politiques et relations internationales, Mohamed Salim Hammadi. La demande de cessez-le-feu en Libye «est purement algérienne» en tant que préalable à son engagement et à sa contribution au règlement politique de la crise libyenne, a-t-il indiqué.

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