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La classe politique, diminuée divisée et désorientée

La faillite consommée des partis

Les crises qui rongent les partis politiques après l'irruption imprévisible de l'élan populaire du 22 février, ont relégué la classe politique à un rôle secondaire.

Le référendum sur le projet de la révision constitutionnelle suscite moult questionnements et diverses réactions. Les lectures se font exprimer d'une manière disparate, les positions s'esquissent de façon «ombrageuse».
La classe politique dans son ensemble vit dans le brouillamini, elle ne sait plus à quel saint se vouer. C'est une situation inédite dans les annales de la pratique politique du pays. Le contexte est délicat et sensible, cela est traduit par la «déperdition» que vit la classe politique de par ses positions et son approche quant à l'évolution de la situation politique en cours.
La question de la révision constitutionnelle, et sa soumission au peuple pour le référendum ont fait jaillir des différences et des tiraillements gravissimes au sein de la classe politique en général et les partis en particulier.
Tout le monde suggère que la mouture du projet de la révision de la Constitution soit caractérisé par un contenu idéologique. Cette connotation qui vient d'occuper une place «prépondérante» dans le débat politique de l'heure n'a pas ce qui la sous-tend en matière d'arguments et des explications conformes à la réalité de la situation que vit le peuple et l'Etat à la fois.
Décidément, le débat et les prises de position se font expliquer à travers les crises qui rongent les partis politiques et l'impasse dans laquelle ils se trouvent, après l'irruption imprévisible de l'élan populaire du 22 février, qui a renvoyé et relégué la classe politique dans son ensemble aux calendes grecques.
Les dernières positions exprimées par les partis politiques expliquent réellement et avec brio la carence qui frappe de plein fouet ces derniers. L'ancrage et l'impopularité sont les signes annonciateurs de la débâcle de la classe politique en présence.
Le document en question est traité en dehors de l'urgence politique qui s'impose au pays, c'est dire que la classe politique est focalisée sur les aspects qui ont trait à sa propre démarche partisane en occultant le contexte politique crucial que traverse le pays et laissant au dernier plan la priorité des priorités, à savoir la stabilité de l'Etat et ses institutions.
Le référendum est conçu chez cette classe politique comme outil pour jeter l'opprobre sur une situation globale dont les conséquences pourraient se révéler très graves et même désastreuses.
Certains partis politiques font dans la fantasmagorie et la frénésie, à telle enseigne qu'ils confondent leurs partis avec l'Algérie et ses défis cruciaux. Alors que l'échec, que viennent de subir avec la déferlante du Mouvement populaire du 22 février est saillant. Au lieu de se ressaisir, la classe politique nationale est en train de creuser l'écart entre la société réelle et l'Etat. C'est la faillite pure et simple des partis politiques qui se contentent de rejeter ou d'accepter un processus sans pour autant que cela soit le produit de son ancrage ou de son travail de longue haleine.
La plupart de ces partis politiques se cachent derrière le fallacieux argument du «peuple» en se montrant plus «attachés» à ce peuple qui les a vomis lors de son soulèvement un certain 22 février 2019 en montrant ainsi l'implication de la majorité de ces partis dans une logique qui faisait consacrer le statu quo et perdurer le régime qui a été voué aux gémonies par la majorité des Algériens. Se cacher derrière des arguties en étroite relation avec les aspirations et les attentes du peuple, cela ne pourra effacer la carence et l'impasse qui caractérisent la pratique partisane et politique de la classe en vigueur dont la déroute est saillante et palpable. La mobilisation est le produit du travail horizontal et non pas une espèce d'usurpation et d'hypocrisie populiste dans la perspective de se dresser derrière la dynamique populaire pour faire d'elle la panacée et l'apanage à la fois pour se «réhabiliter» à nouveau. Le référendum ne saura cacher les limites drastiques de la classe politique et ses pratiques qui sont les causes directes de l'impasse politique, économique et sociale dans laquelle baigne le peuple dans son ensemble.

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