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Bouira

La gestion des archives en question

L'objectif, pour les intervenants, est de ne rien laisser ignorer du rôle de cette mission qui consiste à recueillir et à veiller à la sauvegarde des documents qui lui sont confiés par les différents services de l'administration locale.

La question de la gestion des archives a été au centre d'un séminaire de deux jours à la Maison de la culture de Bouira. L'objectif, pour les intervenants, est de ne rien laisser ignorer du rôle de cette mission qui consiste à recueillir et à veiller à la sauvegarde des documents qui lui sont confiés par les différents services de l'administration locale. Saluant ces deux journées d'étude comme une première dans la wilaya de Bouira, le SG, a, dans une courte allocution souligné l'importance des archives qui constituent dira-t-il en substance, la mémoire collective d'une société, d'une nation. Pour sa part, Omar Hachi, archiviste, enseignant et consultant en archivistique, à Alger, qui citait la loi 88 /09, les archives sont les lieux où sont conservés tous les documents de l'administration locale. Leur importance est variable et c'est en fonction de cette importance que les documents sont d'abord triés et conservés. Naturellement quand des documents cessent d'être importants, ils peuvent être détruits mais après consultation des services conservés. «L'idée que nous nous faisons souvent à tort, des archives, est que tout ce qui est ancien va aux archives, dira-t-il, à titre anecdotique, de telle sorte que lorsque, dans une administration, on veut se débarrasser d'un fonctionnaire, on l'envoie travailler aux archives.»
Les archives revêtent toutes un caractère confidentiel, selon notre conférencier, et deux personnes seules peuvent y accéder: le SG et le wali. Mais ceux qui souhaitent en avoir une copie dans le cadre d'une recherche, ceux-là pourront introduire une demande auprès de l'administration concernée. On trouve, cependant, le P/APC à la tête de cette archivisation des documents, puisque ce sont après tout, des documents locaux, et qu'en plus, c'est l'administration locale qui fournit le local où ils sont déposés. On a, par exemple, selon leur confidentialité, des archives qui ne peuvent être montrés qu'après vingt-cinq ans, si le document a trait à la vie privée d'une personne. D'autres classés comme secrets d'État et dont le contenu ne peut être dévoilé qu'au bout de cinquante ans ou soixante, s'ils relèvent de la défense nationale.
Ce que l'expert en archivistique a désigné par l'expression: «Le délai de communicabilité.» À titre illustratif, il a évoqué le silence auquel se heurtait la demande des chercheurs qui ne comprenaient pas que les archives concernant la guerre d'Algérie demeurent inaccessibles malgré la qualité des relations bilatérales qui prévalaient entre des deux pays.
Poussant plus loin son souci de cerner la problématique autour de ce concept, l'enseignant et consultant en archives a conclu que «l'histoire est la fille des archives et non l'inverse.» Et d'exhorter celles et ceux qui ont choisi ce métier par vocation à «aller vers les services concernés», afin d'enrichir ce qu'il a appelé «le patrimoine culturel». En apprenant de la bouche du directeur des archives de Bouira, lors des débats, qu'aucune information n'a été faite à ce jour depuis la création de ce service, il a eu du mal à l'admettre, l'information, avec la publicité, comme la conservation étant les trois ou quatre critères qui permettent d'identifier une bonne gestion des archives. La numérisation des archives étant à l'ordre du jour dans ce séminaire de deux jours, elle a fait l'objet d'une communication à part. Nous y reviendrons prochainement.

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