{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Gel de l’importation des véhicules de moins de 3 ans

La guerre fait rage à l’APN

Tous les coups étaient permis, hier, au sein de l’hémicycle Zighoud Youcef à Alger. Des députés s’en sont pris au ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham.

Le débat autour du projet de loi de finances pour l'exercice 2021 a été entamé, hier, au siège de l'Assemblée populaire nationale (l'APN). En effet, les membres de l'Assemblée populaire nationale ont commencé des séances consacrées au débat du projet. Les débats autour de ce texte se poursuivront, aujourd'hui, en attendant son vote prévu pour mardi prochain. Tous les coups étaient permis au sein de l'hémicycle Zighoud Youcef à Alger. En ouverture des débats autour du projet de loi de finances (PLF2021) des députés s'en sont même pris au ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham. Pour cause, ils ont critiqué la décision de la tutelle ayant trait au gel de l'importation des véhicules de moins de 3 ans. C'est Lyès Sadi, un député FLN de la capitale, qui a ouvert le bal. Il a fustigé le ministre de l'Industrie en déclarant que ce dernier «a dépassé les prérogatives qui lui sont conférées», laissant, ainsi, entendre que le ministre a «piétiné» les statuts régissant le Parlement. Même son de cloche chez Amira Slim, députée représentante de la zone d'Afrique et du Moyen-Orient. Cette dernière a haussé le ton en déclarant: «On parle d'une Algérie nouvelle prônant la séparation des pouvoirs, mais dans les faits, l'Exécutif veut tout contrôler et mettre la main sur toutes les institutions de l'Etat.» Et d'enchaîner en s'interrogant «à quoi sert une institution législative si chaque ministre fait à sa guise en gelant une loi qui a été déjà promulguée»? Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le ministre de l'Industrie se fait vilipender sur le sujet. Lors d'une réunion de l'Assemblée populaire nationale consacrée au projet de loi de finances 2021, des membres de la Commission des finances ont fat savoir qu'ils ne voyaient pas les choses sous le même angle que le ministre. Pour le député Amar Moussa, cette «ferraille», comme l'avait qualifiée précédemment le ministre, est meilleure que les véhicules produits ici en Algérie. Soulignant à cet effet que les voitures produites dans le pays ne répondent guère aux normes nécessaires. À ses yeux, il faut absolument essayer la «ferraille» pour pouvoir la juger et en tirer des conclusions après. Hier, encore, les élus de l'APN ont joint leurs voix à celles de nombreux citoyens, pour réclamer plus de rapidité dans le processus de concrétisation de la loi en question, figurant déjà dans la loi de finances initiale (LF 2020). Pour rappel, le ministre de l'Industrie a justifié sa décision par le fait que «les personnes cherchant à importer ces véhicules sont les membres des gangs connus depuis les années 90 qui sont actuellement à Marseille-France» et qu'il présenterait, lors du prochain Conseil des ministres, un exposé sur l'importation de voitures depuis moins de 3 ans, selon un communiqué du ministère.
Par ailleurs, certains députés ont rejeté la disposition de l'article 8 proposée dans le projet de loi, portant plafonnement, à hauteur de 40%, de l'affranchissement de l'impôt sur le revenu global (IRG) des salaires, au titre des indemnités de zone géographique. Nombreux étaient ceux à appeler à la révision de cette loi et à l'allégement de la pression fiscale sur le citoyen en ces temps de crise sanitaire. Cette proposition a été pour rappel faite également par les membres de la Commission des finances et du budget de l'APN, lors de leur débat sur le PLF 2021, fin octobre dernier.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours