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Le Maroc au 121ème rang de l’Indice de développement humain

La misère en bandoulière

L’Algérie qui pointe à la 82ème place au niveau mondial et à la 3ème place en Afriquee est rangée dans la catégorie des IDH «élevés», selon le rapport 2019 du Pnud.

La presse marocaine inféodée au Makhzen présente une Algérie au bord du chaos. Les rapports d’organismes internationaux, dont la crédibilité ne peut être remise en cause, attestent qu’il y fait bon vivre malgré la crise qu’elle vient de traverser, certainement proche du dénouement. La misère se situe au Maroc qui la traîne en bandoulière. Son gouvernement, qui se targue d’avoir le plus vieil Etat de la planète, la fait subir à son peuple qui s’est révolté à maintes reprises, dans le Rif en particulier. Des mouvements de protestation violemment réprimés qui ont fait taire les voix de ces damnés du royaume, indignées par la misère sociale dans laquelle les a plongés un régime politique dont l’urgence n’est apparemment pas de réduire les inégalités flagrantes que vit la majeure partie de la population marocaine. Le classement mondial 2019 des pays, selon l’indice de développement humain (IDH) publié par le Programme des Nations unies pour le développement fait apparaître le Maroc au 121ème rang. Voilà ce que le pouvoir marocain et sa presse aux ordres ne veulent pas voir, commenter, car elle sert de paravent et permet d’occulter les difficultés extrêmes dans lesquelles évolue le peuple frère marocain. La réalité est là. On ne peut la cacher avec ce tamis. Même si on essaie de donner une image idyllique du royaume il faut reconnaître que la vie de tous les jours est loin d’être rose pour bon nombre de ses sujets. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, près de 4 millions d’entre eux vivent avec moins de 2 dollars par jour. Qu’en est-il de l’économie marocaine, qui n’a pas manqué de faire les yeux doux aux investisseurs étrangers. Des compagnies de renom à l’instar du constructeur automobile Renault qui y est bien implanté n’ont pas changé la donne. Le taux de chômage est toujours aussi important alors que la culture du cannabis continue de contribuer pour une grande part au produit intérieur brut du royaume. La culture du cannabis, le Maroc en est accroc. Elle fait vivre la population montagnarde et pauvre du Rif, une région traditionnellement rebelle au trône, toujours en ébullition depuis qu’un jeune poissonnier a été broyé par une benne à ordures. Elle assure des revenus à 800 000 Marocains et représente surtout près du 1/4 du produit intérieur brut. Ce business dont le Maroc tire ses principales ressources nous plonge dans l’univers glauque du trafic de drogue. Les connexions avérées des barons de cette juteuse activité mafieuse avec le terrorisme montrent que le Maroc, peut-être à son corps défendant, par son laxisme certainement, est arrivé à détenir une arme de destruction massive capable de déstabiliser la région et les pays du Sahel devenus les repaires des groupes terroristes. Les énormes fonds de cette activité commerciale mafieuse alimentent le secteur de l’immobilier, celui des véhicules de luxe, des produits haut de gamme...où ils sont blanchis. La zone franche de Tanger qui abrite des banques offshores est devenue une place incontournable du recyclage de l’argent généré par le trafic de drogue. L’économie du royaume repose, sans conteste, sur ce business qui n’est pas près de réduire les criantes inégalités du peuple, frère, marocain. 

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