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La révision constitutionnelle défendue par Djerad

La modernisation de l’Etat au cœur du processus

Le Premier ministre a estimé que l’œuvre du président poursuit l’objectif de «promouvoir le sursaut national légitime du peuple algérien, le 22 février 2019».

La machine référendaire officiellement lancée, mercredi dernier, le pays entre dans une nouvelle phase du processus de l'édification de la nouvelle Algérie. C'est peut-être un hasard du calendrier que le Premier ministre anime un forum d'affaires avec son homologue espagnol dans ce contexte particulier, mais il apparaît clairement que le pays inspire la confiance de ses partenaires. Ces derniers, l'Espagne dans ce cas d'espèce, n'attend pas le résultat du processus pour engager un partenariat avec l'Algérie. Cette «force de caractère» qui a toujours été dans l'ADN de l'Algérie, sera renforcée après l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution. C'est en tout cas, ce que l'on est invité à déduire des propos de Abdelaziz Djerad, dans la partie de son allocution au forum d'affaires algéro-espagnol, où il a aborde le processus référendaire en cours. Djerad a, en effet, déclaré que l'amendement proposé «élargit considérablement le rôle du Parlement, mais aussi de l'opposition, consacre les libertés individuelles et collectives de manière plus claire et confirme fermement le principe du contrôle à tous les niveaux». Ce qui revient à dire que la nouvelle Loi fondamentale permettra toutes les expressions et renforcera le contrôle de la société sur les actes des gouvernants. Un aspect qui, faut-il l'admettre, manquait dans la gouvernance nationale. Il va sans dire que soutenir de tels propos par un représentant de l'Exécutif met en évidence la volonté de céder une bonne part des prérogatives en faveur d'un meilleur équilibre des pouvoirs et une interaction plus efficiente avec la société civile. C'est d'ailleurs, ce qu'a souligné le Premier ministre, en relevant que le projet présidentiel ouvrait «de nouveaux horizons à la société civile et au mouvement associatif et libère le potentiel créatif et l'initiative privée dans le cadre d'une économie sociale de marché, tout en confiant la mission de contrôle à l'Etat».
Abdelaziz Djerad, qui s'exprimait à l'instar de nombreuses personnalités politiques qui commencent à sillonner le pays pour sensibiliser les Algériens, a mis en évidence que si la Consitution est une étape cruciale dans le projet présidentiel, le chef de l'Etat n'a pas attendu le référendum pour déblayer le terrain, en s'engageant «résolument dans un large projet de réformes politique et économique». Le Premier ministre a estimé dans son allocution, que l'oeuvre du président poursuit l'objectif stratégique et historique de «promouvoir le sursaut national légitime du peuple algérien, le 22 février 2019». Le référendum sur la révision constitutionnelle est l'une des étapes à même de «permettre aux forces vives de la société, notamment aux générations montantes, de prendre l'avenir du pays en main».
Cette déclaration faite devant l'hôte de l'Algérie vaut un engagement solennel du gouvernement d'aller au bout du processus, pas seulement référendaire, mais pour l'établissement d'une République plus juste, plus démocratique où l'expression citoyenne et les libertés seront garanties.

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