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Passe d’armes entre hackers Algériens et Marocains

La nouvelle guerre!

La menace est réelle. L’Algérie dispose des compétences pour faire face aux cyberattaques. Elle peut même riposter. Elle l’a fait et elle le fera si elle est menacée…

Sans tirer la moindre balle ni faire le moindre mort! La guerre se fait désormais à distance, c'est-à-dire sur Internet. Le week-end dernier on a pu avoir un «avant- goût» de ces cybers-affrontements. Il y a eu une «passe d'armes» entre les hackers algériens et leurs homologues marocains. Ce sont ces derniers qui ont lancé les «hostilités». Profitant du contexte géopolitique tendu entre les deux pays, ces pirates informatiques se sont attaqués à des sites Internet de certaines institutions. À l'image de celui de l'Agence algérienne pour la valorisation des hydrocarbures (Alnaft). Ils y ont effectué une opération de «sabotage» en changeant sa page d'accueil pour y afficher des messages à la gloire du Royaume chérifien et le roi Mohammed VI. La riposte algérienne n'a pas tardé! Elle a été même des plus violentes! Plusieurs sites d'institutions marocaines ont été bloqués par le hacker algérien. Les autorités marocaines ont tenté de «dissimuler» cette riposte en bloquant l'accès à ces sites, tout en imposant un
«black-out» sur la réplique algérienne. Mais sur les réseaux sociaux, nos hackers, affichent fièrement leurs exploits. Certains se vantent même d'avoir récupéré des informations importantes sur ces sites alors que les attaques marocaines n'ont été capables que d'en modifier les pages d'accueil. Quoi qu'il en soit, on semble assister aux prémices d'une guerre électronique entre les deux pays. Il ne faut pas s'étonner de voir les animosités monter d'un cran. Surtout s'il s'avère que des hackers algériens aient réussi à récupérer des données sensibles de sites stratégiques du voisin de l'Ouest. Des «bruits de clavier» résonnent à nos frontières virtuelles! L'Algérie est-elle prête à faire face à cette guerre d'un nouveau genre? Il faut savoir que cette menace est prise au sérieux depuis plusieurs années. Le pays dispose d'équipes très compétentes en la matière. Des milliers de personnes ont été formées ces dernières années pour assurer la sécurité informatique du pays. De plus, elle a des hackers qui sont considérés comme des références en la matière à travers le monde. Très patriotes, ils n'hésitent pas à «contrer» et «bombarder» l'ennemi dès qu'une attaque arrive. Aussi, il faut savoir que même une «cyberattaque» d'envergure ne risque pas de paralyser complètement le pays, comme ça pourrait être le cas sous d'autres cieux. Il y a d'abord le fait que la digitalisation n'est pas aussi importante que dans d'autres pays. Ce qui fait que beaucoup d'institutions ou de l'Etat ne sont pas dépendantes des outils informatiques pour pouvoir fonctionner. Il y a aussi le fait que l'Algérie ait une certaine souveraineté numérique avec le contrôle des données internes. Ce qui lui permet de «fermer» les vannes quand elle le souhaite. Il n'en demeure pas moins qu'un problème se pose au niveau de nos institutions publiques. La question de la sécurité informatique n'a pas la place qu'elle doit occuper. Pourtant, un décret ministériel, daté de plusieurs années, oblige chaque institution ou entreprise étatique de se doter d'un responsable de sécurité des systèmes d'information (SI). Néanmoins, de l'avis de tous les spécialistes, le rôle du SI reste flou. Tout comme leur efficacité. Les dernières attaques en sont la meilleure preuve. Où se situe donc le problème? Certainement pas au niveau des compétences. Il faut voir ailleurs. Peut-être du côté de l'organisation au sein de ces entreprises et la définition des rôles? C'est la question à laquelle il faudra vite répondre. Car, notre sécurité informatique est en jeu... 

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