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Faux pas envers l’Algérie et connivence avec Israël

La part d’ombre du royaume

Elève studieux, le Makhzen applique à la lettre les conseils que lui distillent se amis israéliens.

Il a fallu que l'Algérie lance un débat interne sur le rôle que doit jouer son armée dans la sécurisation de ses frontières, face aux enjeux internationaux, que le royaume s'affole. Au fallacieux et paranoïaque prétexte qu'il allait être envahi par le voisin de l'Est, le Maroc crie au loup. Le Makhzen récidive et mobilise ses croupions qui pullulent d'alerte sur la Toile: «Selon ces informations, il est de plus en plus acquis que le régime algérien se préparerait à un conflit direct contre le Maroc», avertissent des experts abonnés au tadjin marocain. Pour preuve, disent-ils « l'amendement, voulu par les dirigeants algériens, de la Constitution, ouvrirait grandes les portes à l'armée algérienne à des missions militaires à l'extérieur, et en tout premier lieu à une attaque directe contre le Maroc ». Ils ont le doigt sur une gâchette rouillée. C'est le cas de le dire puisqu'il n'a jamais été question d'expansionnisme dans la doctrine de l'armée algérienne. C'est plutôt une pratique actée par l'armée marocaine qu'elle s'octroie aisément, et cela depuis des années, ce droit d'intervenir et de participer à des missions à l'étranger. Puisqu'on y est, ont-ils oublié qu'ils représentent la dernière «force» d'occupation coloniale sur le territoire africain? L'Algérie maintient le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays. C'est un principe non discutable. Cependant, rien ne l'empêchera de participer aux opérations internationales de maintien de l'ordre sous la bannière de l'ONU. Cela bien évidemment dans l'objectif de la consolidation de la paix et de la préservation de l'intérêt de notre pays. C'est dans cet esprit que s'inscrit la proposition de constitutionnalisation des interventions. Pour les experts, il est question de promouvoir le rôle de l'armée algérienne qui a démontré ses capacités opérationnelles et professionnelles. En ouvrant le débat sur cette question dans l'avant-projet de révision de la Constitution, l'Algérie a pris le soin de ne pas recourir aux justifications sécuritaires. Etant une puissance naturelle dans la région, l'Algérie aurait pu jouer le rôle de gendarme au Sahel pour lequel elle a été sollicitée à plusieurs reprises. Mais les cris d'orfraies marocains ne sont en réalité qu'une opération de diversion fomentée pour étouffer un grave malaise social et sauver une monarchie à la dérive. Elève studieux, le Makhzen applique à la lettre les conseils que lui distillent ses amis israéliens. Il y a quelques jours, le très influent chef des opérations du Mossad entre 1950 et 1981, Rafi Eitan, a fait état de ses «relations très intimes» avec ses amis marocains dans les années 1960. «Je crois que je suis le premier Israélien à m'être assis aux côtés du roi du Maroc, c'est moi qui ai entamé les contacts entre Israël et le Maroc», a affirmé Rafi Eitan, qui a été dépeint comme étant l'une des têtes pensantes des services israéliens par Gordon Thomas dans un livre culte, «Histoire secrète du Mossad». Avec de pareilles accointances, faut-il s'étonner des faux pas marocains envers l'Algérie?

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